Ce n’est ni le Tour de France, ni Wimbledon, ni la Coupe du monde de natation, ni la Coupe du monde d’athlétisme, ni la Coupe du monde de basket ou rugby masculin, mais bien la Coupe du monde de football Féminin en Australie et en Nouvelle-Zélande qui est l’événement sportif de l’année 2023. Après le succès retentissant de la Coupe du monde en France il y a quatre ans, cette édition battra à nouveau des records. En l’absence des Red Flames, tombées dans les barrages, les amateurs de foot en Belgique seront particulièrement curieux de voir comment les Pays-Bas vont se débrouiller Down Under.
En résumé, le tournoi sera une lutte inégale entre les États-Unis, vainqueurs en 2015 et 2019, et le reste des participants. Les Américains vont surtout se frotter aux équipes européennes, à savoir la Suède, l’Allemagne, l’Angleterre, la France et l’Espagne, qui figurent toutes dans le top 10 du classement de la FIFA. Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur la Coupe du Monde Féminine et profitez de tous les autres paris sur le football.
Ce qu’il faut absolument savoir sur la Coupe du monde
La Coupe du Monde Féminine de la FIFA n’est plus une simple annexe de la Coupe du Monde des hommes. Ce qui a débuté en 1991 sous le nom de M&Ms Cup, avec des matchs d’à peine 80 minutes, est devenu l’un des événements sportifs les plus regardés au monde. En 2019, pas moins de 1,1 milliard de personnes ont suivi les 52 matchs de la compétition. Le passage de 24 à 32 pays pulvérisera le record d’audience d’il y a quatre ans.
Le changement de format n’est pas la seule nouveauté dans ce mondial. C’est la première fois dans l’histoire que deux pays accueilleront la Coupe du monde et, pour la première fois, le tournoi se déroulera dans l’hémisphère sud.
Au total, huit pays participent pour la première fois à une Coupe du monde : les Philippines, le Vietnam, le Maroc, la Zambie, Haïti, le Panama, le Portugal et l’Irlande. Les Red Flames ont chuté au premier tour des barrages contre le Portugal et vont louper le plus grand événement sportif féminin pour la neuvième fois consécutive.
Le groupe A en bref
Dans le groupe A, la Nouvelle-Zélande, la Suisse et les Philippines risquent de ne pas faire le poids face à la Norvège. Le retour de la joueuse vedette Ada Hegerberg, lauréate du premier Ballon d’Or féminin en 2018, est déjà une bonne nouvelle pour la Norvège. Hegerberg s’était retirée de l’équipe nationale de 2017 à mars 2022 et dispute sa première Coupe du monde depuis l’édition 2015 au Canada. L’attaquante norvégienne sera une des leaders avec Frida Maanum et Guro Reiten. Cette dernière a été l’une des figures les plus en vues du champion Chelsea, s’imposant comme la reine des assists de la Women’s Super League avec 11 passes décisives. Malgré le talent qui est omniprésent, la Norvège n’est plus la nation qui était particulièrement performante lors des Coupes du monde, des Championnats d’Europe et des Jeux olympiques de la fin des années 1980 au début des années 2000.
Les Philippines sont l’équipe la moins bien classée du groupe quand on prend en compte le classement FIFA, mais les joueuses ont déjà accompli leur mission. En effet, elles sont entrées dans l’histoire en devenant la première équipe nationale de foot du pays à participer à un mondial. Bien que les Philippines débutent dans cette compétition, le sélectionneur national Alen Stajcic a comme ambition de se qualifier pour le second tour avec une sélection qui comprend un grand nombre de joueuses qui sont nées et ont grandi aux États-Unis.
Les matchs du groupe A
20 juillet Nouvelle-Zélande – Norvège (9 h)
21 juillet Philippines – Suisse (7 h)
25 juillet Nouvelle-Zélande – Philippines (7 h 30)
25 juillet Suisse – Norvège (10 h)
30 juillet Norvège – Philippines (9 h)
30 juillet Suisse – Nouvelle-Zélande (9 h)
Le groupe B en bref
Plus de 80 000 spectateurs encourageront l’Australie dans le match d’ouverture contre l’Irlande, jeudi. Dans les deux autres matchs de poule, contre le Nigeria et le Canada, les « Matildas » pourront également profiter de l’avantage à domicile. En fait, cette équipe d’Australie peut aller très loin dans le tournoi. Il y a trois mois, elle s’est fait remarquer en s’imposant 0 – 2 face à l’Angleterre. Elle a ainsi mis fin à une série de 30 matchs sans défaite des Anglaises. Devinez qui était à la conclusion du premier but ? Sam Kerr bien sûr. Elle est considérée depuis des années comme l’une des meilleures joueuses du monde.
Les buts de Kerr pourraient suffire amplement pour devancer le Canada, qui fait partie des outsiders. En fait, ces prochaines semaines, le Canada devra se passer de Janine Beckie, le pilier irremplaçable de l’équipe. Et, traditionnellement, le Canada se loupe en Coupe du monde. Dans le tournoi olympique, le Canada est habitué à gagner des trophées. Ils ont décroché la médaille de bronze à Londres (2012) et Rio de Janeiro (2016) et ont remporté l’or à Tokyo (2021). En Coupe du monde, les Canadiens n’ont jamais réussi à monter sur le podium en huit participations.
Lors de la dernière journée, le Canada et l’Australie s’affrontent à Melbourne et ce match sera décisif pour la hiérarchie dans la poule. Le vainqueur du groupe B pourrait éviter l’Angleterre, candidat à la première place du groupe D, et c’est un avantage indéniable pour une équipe qui veut aller loin dans la compétition.
Les matchs du groupe B
20 juillet Australie – Irlande (12 h)
21 juillet Nigeria – Canada (16 h 30)
26 juillet Canada – Irlande (14 h)
27 juillet Australie – Nigeria (12 h)
30 juillet Irlande – Nigeria (12 h)
30 juillet Canada – Australie (12 h)