Alors que les joueurs argentins et espagnols savourent encore leurs triomphes à la Copa América et à l’Euro 2024, la Belgique lance sa saison de foot avec la Supercoupe. Cette année, l’ultime confrontation entre le champion en titre et le vainqueur de la coupe sera un choc entre le Club Brugge et l’Union, qui sont de loin les deux meilleures équipes belges de ces trois dernières années.
La Superliga danoise, l’Ekstraklasa polonaise, la Parva Liga bulgare, la Liga I roumaine, la SuperLiga serbe et la Super League suisse débuteront toutes ce week-end. Mais la Belgique sera le premier pays relativement important à inaugurer la campagne 2024 – 2025 ce week-end.
Est-ce que le Club de Bruges réussira à conserver la Supercoupe pour la troisième fois en quatre saisons ? Ou l’Union remportera-t-elle sa deuxième coupe en l’espace d’à peine deux mois et demi ? Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur la Supercoupe et profitez de tous les autres paris sportifs sur le football.
Love story
La Supercoupe est la babiole préférée du Club de Bruges. Les Brugeois ont remporté la Supercoupe à 17 reprises, soit plus que les 13 victoires d’Anderlecht. Il y a ensuite un écart considérable avec le Standard, qui a remporté quatre Supercoupes. Genk, Beveren et le Lierse suivent à la quatrième place avec deux victoires en finale chacun. Au total, 18 équipes ont disputé la Supercoupe au moins une fois et la moitié d’entre elles ont pu s’adjuger la coupe.
Grâce à la victoire en coupe contre l’Antwerp en mai, l’Union a pour la première fois reçu une invitation pour participer à la Supercoupe. Lorsque l’Union avait remporté la coupe pour la dernière fois (1914) ou a été champion pour la dernière fois (1935), la Supercoupe n’existait tout simplement pas encore. Elle n’a été créée qu’en 1979, le champion SK Beveren et le vainqueur de la coupe Beerschot faisant office de cobayes de la compétition.
La Supercoupe de Belgique n’a pas le même prestige que le Community Shield en Angleterre ou même le Johan Cruijff Schaal aux Pays-Bas. Mais elle constitue la répétition générale tant attendue avant le coup d’envoi de la Jupiler Pro League. En revanche, la Supercoupe sert souvent à tester les joueurs et à peaufiner les derniers détails. Comme les internationaux du Club de Bruges n’ont rejoint les terrains d’entrainement que cette semaine, on ne pourra pas tirer beaucoup de conclusions à l’issue du match.
Un examen d’entrée
L’Union doit repartir de zéro. Gustaf Nilsson et Mohammed Amoura, qui avaient marqué 34 des 80 buts de la RUSG en Jupiler Pro League la saison passée, ont été vendus. Amani Lazare et Cameron Puertas ont été mis en vitrine et l’ancien chouchou du public unioniste Loïc Lapoussin a été relégué dans le noyau B. Côté arrivées, on dénombre Mohammed Fuseini (Sturm Graz), Anouar Ait El Hadj (Genk), Promise David (Kalju FC), Anan Khalaili (Maccabi Haifa) et Vic Chambaere (Jong Genk). À l’exception d’Ait El Hadj, il s’agit de joueurs inconnus que le club cherchera à vendre à prix fort dans un avenir proche.
Cependant, le plus grand remaniement a eu lieu au sein du staff technique. Alexander Blessin a rejoint St. Pauli, club promu en D1 allemande, et la direction de l’Union a surpris tout le monde en donnant les clés du vestiaire à Sébastien Pocognoli. L’international belge aux 13 sélections a connu son heure de gloire à Genk, à l’AZ et au Standard, il a terminé sa carrière à l’Union en 2021 et est déjà le quatrième entraîneur principal au Parc Duden en quatre saisons. En fait, depuis que les Bruxellois ont accédé à la Challenger Pro League en 2015 – 2016, il s’agit du sixième entraîneur en 10 saisons. Seuls Marc Grosjean (2015 – 2018) et Felice Mazzu (2020 – 2022) sont restés plus d’une saison à la tête de l’équipe bruxelloise.
Le chantier que doit gérer Pocognoli est immense. Notamment, parce qu’il s’agit de sa première mission en tant qu’entraîneur principal. Après sa retraite footballistique, il a entraîné les U21 de l’Union, les U18 de Genk et les U18 belges, mais coacher une équipe du haut de tableau en Jupiler Pro League est évidemment d’un autre ordre. Comme Felice Mazzu, Karel Geraerts et Alexander Blessin, Pocognoli a l’ambition de mener l’Union aux Champions’ Playoffs. Qui oserait dire aujourd’hui qu’il n’y parviendra pas ?
Percer ou partir
Cette saison, ça va se bousculer dans le compartiment offensif du Club de Bruges. Avec Antonio Nusa, Christos Tzolis, Michal Skoras, Philip Zinckernagel, Andreas Skov Olsen, Chemsdine Talbi, Ferran Jutglà, Gustaf Nilsson, Romeo Vermant et Víctor Barberá, ce ne sont pas moins de 10 attaquants qui se disputeront trois places. Aucun autre club belge ne peut se vanter d’avoir autant de force offensive que le Club de Bruges. Même s’il n’est pas exclu qu’un ou plusieurs joueurs partent dans les jours ou les semaines à venir.
Au sein de l’attaque, Jutglà, Vermant, Barberá et le nouveau venu Nilsson devront décider entre eux qui sera le numéro un en pointe. Il y a une semaine contre le PSV, Jutglà a été préféré à ses concurrents et mercredi, c’est Nilsson qui a été parachuté dans le onze de départ. Mais qu’en est-il de Vermant ? Après un prêt peu fructueux à Westerlo, Vermant est de retour dans son nid et tout le monde se demande ce que Hayen a l’intention de faire de lui. Pour l’attaquant de 20 ans, cette saison devrait être celle de son éclosion. Au Club de Bruges ou ailleurs. Si Vermant est autorisé à débuter ou à monter au jeu samedi, il sera l’un des principaux candidats pour marquer un but.
Qui marquera en Supercoupe ?
Romeo Vermant 2.38
Ferran Jutgla 2.43
Victor Barberá 2.65
Gustaf Nilsson 2.75
Christos Tzolis 2.75