Le compte à rebours pour l’EURO 2024 en Allemagne peut quasiment commencer, car les 53 participants en sont aux deux dernières journées des éliminatoires. Huit équipes, dont la Belgique, sont déjà assurées de participer au tournoi. Mais de grandes puissances européennes telles que l’Italie, les Pays-Bas, la Croatie et la Suisse devront mettre les bouchées doubles pour contourner les barrages qui auront lieu au mois de mars.
Les Néerlandais et les Italiens, peuvent-ils éviter une élimination embarrassante ? Et Israël, ravagé par la guerre, peut-il renverser la situation dans le groupe I ? Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur les éliminatoires de l’EURO 2024 et profitez de tous les autres paris sportifs sur le football !
Pologne – République tchèque, vendredi 17 novembre (20 h 45)
Les prochains jours seront riches en rebondissements dans le groupe E, puisque quatre des cinq équipes sont encore en lice pour les places 1 et 2. Même l’Albanie, surprenant leader du groupe, peut encore se faire éjecter des deux premières places. Mais les Albanais sont en bien meilleure posture que la Pologne, qui est le seul des quatre candidats potentiels à une participation à l’EURO à n’avoir plus qu’un seul match au programme. La Pologne s’est mise dans de sales draps en ne prenant qu’un point sur six contre la Moldavie et, par conséquent, elle est dos au mur dans le match au sommet contre la République tchèque ce vendredi. La Pologne doit impérativement gagner contre la République tchèque et après elle devra attendre avec angoisse le résultat du match République tchèque-Moldavie.
Robert Lewandowski est sans doute en train de vivre ses derniers éliminatoires pour le Championnat d’Europe et vise une cinquième participation consécutive dans ce tournoi. Mais ses performances lors des éliminatoires ont été à l’image de la Pologne : ternes et misérables. Lewa a fait trembler les filets contre la Moldavie et les Îles Féroé, mais contre les meilleures nations, il n’a jamais été à la hauteur. Est-ce que Lewandowski réussira à briller devant son public pour permettre à la Pologne de se qualifier pour l’EURO ?
Pays-Bas – Irlande, samedi 18 novembre (20 h 45)
Le mois dernier, les Pays-Bas semblaient courir à la catastrophe. Aujourd’hui, les Néerlandais se sont manœuvrés dans une telle position que seul un miracle peut les évincer de l’EURO. L’homme de la situation était Virgil van Dijk, qui a converti un penalty dans les arrêts de jeu en Grèce. Ce n’est pas un hasard si c’est précisément Van Dijk qui a marqué, car il est spécialiste des buts importants. Il y a cinq ans, le défenseur de Liverpool avait inscrit le but égalisateur contre l’Allemagne qui avait permis à l’équipe de décrocher la première place dans son groupe en Nations League. L’année dernière, dans cette même Nations League, Van Dijk avait marqué le but de la victoire contre les Diables Rouges, ce qui avait qualifié les Pays-Bas une fois de plus pour le dernier carré du tournoi.
Big Virg, frappera-t-il à nouveau et pourra-t-il aider les Pays-Bas à battre l’Irlande ? Si les Néerlandais ne parviennent pas à se qualifier face à l’Irlande, ils auront une seconde chance trois jours plus tard à Gibraltar. Face à une équipe classée 198e à la FIFA, qui n’a remporté que huit de ses 82 matchs officiels et affiche une différence de buts de -241, les Pays-Bas ne devraient pas vaciller.
Lettonie – Croatie, samedi 18 novembre (20 h 45)
Depuis sa première campagne de qualification en 1994, la Croatie n’a raté que l’EURO 2000 en Belgique et aux Pays-Bas et la fameuse Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Mais les supporters Croates réalisent peu à peu qu’un EURO sans leurs compatriotes n’est plus une utopie. Après deux défaites consécutives contre la Turquie (0 – 1) et le Pays de Galles (2 – 1), la Croatie n’est plus que troisième d’un groupe pourtant tout à fait accessible. Les Croates doivent même compter sur un ou plusieurs faux pas de leur concurrent direct, le Pays de Galles, pour éviter les barrages. Des barrages dont la Croatie s’est déjà assurée grâce à sa première place dans sa poule en Nations League.
À 38 ans, Luka Modrić est toujours le capitaine incontesté de la Croatie, mais il laisse volontiers les buts et les passes décisives à ses jeunes coéquipiers. Andrej Kramarić est l’un d’entre eux. L’attaquant d’Hoffenheim a manqué les deux derniers matchs de qualification en raison d’une blessure aux ischio-jambiers, mais il est néanmoins le meilleur buteur du groupe D avec trois buts. Avec ses 26 goals en 87 matchs internationaux, il est également le joueur le plus prolifique en matière de but de la sélection actuelle. Kramarić est cinquième dans le classement de tous les temps de la Croatie et se rapproche des 29 buts du quatrième Eduardo da Silva. Contre la Lettonie et la semaine prochaine contre l’Arménie, Kramarić peut rendre service non seulement à son pays, mais aussi à lui-même.
Ukraine – Italie, lundi 20 novembre (20 h 45)
À première vue, les Azzurri sont en grande difficulté, mais les apparences sont trompeuses. L’Italie est troisième du groupe C avec un match en moins et pourtant la qualification pour le tableau principal ne tient pas à un fil. L’Angleterre, leader du groupe, est hors de portée, mais l’Italie a encore son destin en main. Pour l’Italie, une victoire à Rome contre la Macédoine du Nord et un match nul lors de la dernière journée contre son rival ukrainien suffiront pour décrocher son billet pour le Championnat d’Europe. En cas d’égalité, le premier critère pris en compte, c’est le nombre de points obtenus dans les matchs disputés entre les équipes concernées, et comme l’Italie a battu l’Ukraine 2 – 1, l’équipe de Luciano Spalletti est en position favorable. Gagner contre l’Ukraine ne sera pas une mince affaire, car à l’extérieur, l’Italie a obtenu que 4 points sur 9.
Après avoir manqué la Coupe du monde 2018 en Russie et la Coupe du monde 2022 au Qatar, l’Italie ne peut pas se permettre de manquer le prochain Championnat d’Europe. En effet, elle est censée défendre son titre européen obtenu en 2021 à Wembley contre l’hôte l’Angleterre.