Dans le groupe E, l’Allemagne et l’Espagne, qui s’affronteront lors de la deuxième journée à Al Khor, seront au coude à coude. Les deux pays ont déjà un point commun : ils cherchent à redorer leur blason après une élimination précoce lors de la précédente Coupe du monde. Il y a quatre ans, l’Allemagne s’était ridiculisée en terminant dernière dans sa poule comprenant la Suède, le Mexique et la Corée du Sud. C’était une première pour le Nationalelf, qui avait passé le premier tour depuis 1954. L’Espagne n’avait pas fait beaucoup mieux et a été éliminée au premier tour de la phase à élimination directe par la Russie, pays hôte. Le bilan des Espagnols en 2018 ? Une victoire contre l’Iran en quatre matchs de Coupe du monde…
Le Japon veut atteindre sa deuxième 16e de finale consécutive. Le Costa Rica rêve secrètement d’égaler son parcours de 2014 où il avait atteint les quarts de finale après des affrontements avec l’Uruguay, l’Italie, l’Angleterre, la Grèce et les Pays-Bas. Lors de ce tournoi, le Costa Rica a été avec l’Allemagne, vainqueur de l’événement, et les Pays-Bas, demi-finalistes, la seule équipe à ne pas avoir perdu un match pendant le temps réglementaire. Les trentenaires aguerrisque sont Celso Borges (155 sélections), Bryan Ruiz (146 sélections), Joel Campbell (119 sélections) et Keylor Navas (107 sélections), vont-ils une fois de plus faire du chahut en Coupe du monde ? Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur la Coupe du Monde 2022 et profitez de tous les autres paris sportifs sur le football !
L’Allemagne cherche ses artistes
L’Allemagne a montré deux visages ces dernières années. Si la campagne de qualification de l’Allemagne est un avant-goût de ce qui vont produire à la Coupe du monde, alors les autres équipes ont de quoi s’inquiéter. Avec une moyenne de 2,7 points par match et une différence de buts de +32, les Allemands étaient l’équipe la plus performante d’Europe. L’Allemagne a également été l’équipe européenne qui a validé en premier son billet pour la Coupe du monde. Mais après avoir obtenu la qualification, la machine s’est enrayée. En juin 2022, Hansi Flick est devenu le troisième entraîneur national allemand à rester invaincu lors de ses 10 premiers matchs. Mais en Nations League, il a mené ses troupes vers une décevante troisième place dans le groupe de la mort qui était composé de l’Italie, la Hongrie et l’Angleterre.
Personne ne peut prédire de quelle manière la Mannschaft va se comporter au Qatar. Il y a une chose sur laquelle tout le monde est d’accord en Allemagne : il n’y a pas d’artiste dans l’équipe actuelle, qui puisse enthousiasmer les fans de la Mannschaft. La vraie star de l’Allemagne, c’est l’équipe. À moins que Leroy Sané, Jamal Musiala, Serge Gnabry et Kai Havertz arrivent à prouver le contraire. Mais en principe, ce sont les bûcheurs comme Thomas Müller, Niklas Süle et Leon Goretzka qui donneront le ton.
Où sont les joueurs du Real et du Barça ?
Le titre de champion du monde 2010 de l’Espagne en Afrique du Sud était une anomalie, car en général, la Roja se fait éliminer lorsque les choses se corsent. En 14 participations, l’Espagne s’est à peine qualifiée six fois pour les quarts de finale et n’a atteint les demi-finales que deux fois. Est-ce que l’Espagne sera en mesure de tenir la route cette fois-ci ? Lors des qualifications, Luis Enrique a remis l’Espagne sur les rails avec son football basé sur la possession du ballon. Ils ont récolté une moyenne de 76 % de possession de balle et ils ont concédé le plus petit nombre de tirs de toutes les équipes européennes (38).
Mais depuis quelques années, il se passe quelque chose d’étrange en Espagne. L’équipe nationale n’est plus le jardin privé des joueurs du Real Madrid et de Barcelone. Moins de la moitié du noyau est constituée de joueurs des deux superpuissances européennes. Cela est dû en partie à l’important contingent d’Espagnols actifs dans la Premier League. Mais l’entraîneur s’intéresse aussi de près aux joueurs de l’Atlético de Madrid, de Villarreal, de l’Athletic Bilbao, du Real Betis et de Valence. Dans l’état actuel des choses, Enrique optera pour un onze de base avec maximum cinq joueurs du Barça et du Real.
L’épopée belge des Japonais
Le Japon sera présent à la Coupe du monde pour la septième fois consécutive et il est de loin le meilleur élève d’Asie. La dernière fois qu’ils ont dû faire l’impasse sur la Coupe du monde, c’était en 1994, mais cela étant dit, ils n’ont jamais dépassé les 16es de finale. Cette année encore, le Japon aura sans doute un rôle de figurant en marge de l’événement. Survivre à la phase de groupes serait déjà une véritable prouesse.
Le numéro dix Takumi Minamino estune certitude dans l’équipe titulaire et il est le successeur naturel de Shunsuke Nakamura et Shinji Kagawa. Mais au cours des derniers mois, Hajime Moriyasu a eu toutes les peines du monde à constituer son noyau et il a appelé pas moins de 66 joueurs depuis le début de l’année pour jouer ou s’entraîner avec l’équipe. Finalement, le sélectionneur a repris six internationaux qui jouent en Jupiler Pro League (Daniel Schmidt, Ayase Ueda) ou qui ont éclos en D1 belge (Kaoru Mitoma, Takehiro Tomiyasu, Daichi Kamada, Wataru Endo, Junya Ito). Le championnat belge fait donc honneur à sa réputation de tremplin vers les plus grandes compétitions européennes.
Qui sera le vainqueur du groupe ? (*)
Espagne : 1.90
Allemagne : 2.10
Japon : 13.00
Costa Rica : 50.00
Le calendrier
23 novembre à 14 h
Allemagne – Japon (Al Rayyan)
23 novembre à 17 h
Espagne – Costa Rica (Doha)
27 novembre à 11 h
Japon – Costa Rica (Al Rayyan)
27 novembre à 20 h
Espagne – Allemagne (Al Khor)
1er décembre à 20 h
Japon – Espagne (Al Rayyan)
1er décembre à 20 h
Costa Rica – Allemagne (Al Khor)
(*) Les cotes annoncées sont susceptibles d’être modifiées à tout moment.