Le troisième week-end de football d’octobre est consacré au Super Sunday. Dimanche, les amateurs de foot devront choisir entre Liverpool – Manchester City et Real Madrid – Barcelone, dont le coup d’envoi sera donné à peu près à la même heure. En France, tous les matchs de la Ligue 1 se dérouleront dans l’ombre du classique PSG – Marseille. On pourrait se dire que les responsables des calendriers des principaux championnats européens ont conclu une sorte de pacte pour rassembler les gros matchs le même jour.
En Jupiler Pro League, le choc Anderlecht – Club de Bruges devrait tenir en haleine la moitié du pays. Alors que dans le championnat turc, Besiktas affronte à domicile le tenant du titre, Trabzonspor. Rendez-vous à Bingoal pour parier sur le meilleur du football européen et profitez de tous les autres paris sportifs sur le football.
Liverpool – Manchester City (16 h)
Après son pire départ en Premier League depuis la saison 2012 – 2013, Liverpool est dos au mur. Liverpool ne peut se permettre une nouvelle perte de points à domicile après les nuls contre Crystal Palace (1 – 1) et Bournemouth (3 – 3) à Anfield Road. Après neuf journées, l’écart avec City est déjà de 13 points, ce qui a amené Jürgen Klopp à déclarer que les Reds ne devraient plus avoir d’ambitions de titre cette saison. Dans le scénario le plus optimiste, les Reds prennent les trois points contre Manchester City et gagnent également leur match en retard contre Chelsea, ce qui pourrait quasiment réduire de moitié l’écart avec les Citizens. Mais ce scénario ne tient évidemment pas compte d’un certain Erling Haaland, qui terrorise les défenseurs de Premier League semaine après semaine. Lors de ses neuf premiers matchs en Angleterre, Haaland a déjà inscrit 15 buts, dépassant ainsi son bilan à ses débuts à RB Salzburg (11 buts) et au Borussia Dortmund (10 buts). À ce rythme, le Norvégien battra facilement le record d’Alan Shearer et d’Andrew Cole, qui ont chacun marqué 34 fois dans une saison de Premier League.
Real Madrid – Barcelone (16 h 15)
Quinze minutes après le coup d’envoi de Liverpool – Manchester City, beaucoup de footeux se brancheront probablement sur Real Madrid – Barcelone, le seul match qui mérite le surnom de Clasico. À la veille du 250e Clasico de l’histoire, les deux clubs sont en tête de la Liga avec 22 points sur 24. En Champions League, Barcelone semble déjà être condamné à l’Europa League, mais avec six victoires consécutives, incluant six clean sheets de Marc-André ter Stegen, les Catalans ont pris le bon rythme dans le championnat espagnol.
Le Real ne pourra pas compter sur Thibaut Courtois, ce qui signifie qu’Andriy Lunin fera sa première apparition en tant que titulaire dans le Clasico. Tous les regards seront tournés vers l’Ukrainien de 23 ans, qui n’a été titularisé que quatre fois au Real depuis son arrivée en 2018 en provenance du Zorya Luhansk. Lunin doit en tout cas éviter que les siens reçoivent une correction comme la saison dernière, lorsque Barcelone s’était imposé 0 – 4 au Stade Bernabéu. Ces dernières années, le Clasico à Madrid a souvent tourné à l’avantage du Barça, puisque le classement des 10 derniers matchs de championnat indique un score de 4 – 6 en faveur des Blaugrana. Barcelone a même réussi à marquer trois buts ou plus à cinq reprises sur le terrain du Real.
Anderlecht – Club de Bruges (18 h 30)
En raison du déclin sportif d’Anderlecht au cours de la dernière demi-décennie, le topper contre le Club de Bruges a perdu un peu de sa superbe. Néanmoins, les deux équipes se présenteront au coup d’envoi à couteaux tirés. Anderlecht se cherche encore après presque trois mois de championnat et le Club de Bruges peut en profiter pour les écarter de la course au Play-off 1. La seule question est de savoir dans quelle mesure les Brugeois pourront se motiver pour un match de Jupiler Pro League après leur quatrième exploit européen d’affilée. En effet, tant contre le Standard (3 – 0) que contre Westerlo (0 – 2), le Club de Bruges s’est incliné après un superbe résultat sur la scène européenne.
Il y a de fortes chances que le match se termine par un match nul, car lors des six dernières confrontations, aucun vainqueur n’a émergé. Le dernier joueur qui a pu offrir la victoire à son équipe dans un match entre Anderlecht et le Club Bruges est Albert Sambi Lokonga. Le 11 avril 2011, le médian Belge avait trompé la vigilance de Simon Mignolet avec une frappe lointaine. L’autre stat à retenir est le fait que lors de six des sept derniers matchs, au moins un but est tombé dans le dernier quart d’heure. Sur les 21 buts marqués dans ces rencontres, les deux gardiens ont même dû se retourner huit fois après la 74e minute. Il est donc conseillé de ne pas zapper avant le coup de sifflet final.
Besiktas – Trabzonspor (19 h)
La Süper Lig turque est tellement imprévisible en ce moment qu’il faut miser sur une poignée d’équipe pour en tirer quelque chose. Les sept premières écuries du classement ont remporté cinq matchs chacune et la différence entre les leaders Adana Demirspor et Besiktas d’un côté et le numéro sept Trabzonspor de l’autre côté est… d’un point. Après avoir engrangé un petit point en deux rencontres à domicile contre Istanbul Başakşehir (0 – 1) et Fenerbahçe (0 – 0), Besiktas doit conserver les trois points à domicile contre le champion Trabzonspor. Et si la détonation venait de Dele Alli, prêté par Everton jusqu’à la fin de la saison ? L’Anglais n’a pas encore trouvé pleinement ses marques sous la houlette de l’entraîneur Valérien Ismaël malgré son premier but pour son nouvel employeur le 4 septembre contre Ankaragücü. Ce fait de jeu tomba à pic, car il n’avait plus marqué depuis la victoire européenne contre NS Mura (5 – 1) avec Tottenham le 30 septembre 2021, mais les supporters stambouliotes attendent peut-être davantage de leur nouvelle star.
Les joueurs de Trabzonspor soufflent le chaud et le froid pour le moment. Trabzonspor a remporté à peine huit de ses 16 rencontres officielles et dans ceux-ci, la défense en particulier a montré ses lacunes. En effet, dans un tiers de ses matchs, Trabzon a encaissé au moins deux buts. Ce qui leur était arrivé que 12 fois la saison dernière en 47 matchs.
PSG – Marseille (20 h 45)
PSG – OM. Ou le Clasico français entre le PSG, qui règne en maître sur la Ligue 1 depuis des années, et le pensionnaire du Stade Vélodrome. Bien que la direction ait dépensé 140 millions d’euros pour attirer Vitinha, Nuno Mendes, Renato Sanchez, Fabián Ruiz et Nordi Mukiele, les Parisiens n’ont pas encore réussi à se détacher de Marseille. Sans la défaite inattendue de Marseille à domicile contre Ajaccio (1 – 2) le week-end dernier, les deux équipes seraient en tête du classement avec 26 points.
Malheureusement, les statistiques ne parlent pas en faveur de Marseille. Depuis l’entrée officielle des Qataris au Parc des Princes en juin 2011, l’OM n’a gagné que 2 de ses 26 rencontres face à son rival de toujours ! À Marseille, ils comptent sur Alexis Sanchez pour sortir de cette mauvaise passe. Beaucoup d’observateurs pensaient que Sanchez se contenterait de faire de la figuration en France, mais l’attaquant chilien a l’air de prendre goût à son aventure marseillaise. En 11 matchs, il a déjà trouvé le chemin des filets à six reprises, dont deux en Champions League contre le Sporting Portugal. Mais il faut dire que la réussite n’est pas au rendez-vous pour Sanchez contre le PSG. Lors de ses cinq précédentes sorties contre le club parisien, avec Barcelone, Arsenal et Manchester United, il n’a pu marquer qu’une seule fois. À voir si Sanchez peut aider Marseille à battre sa bête noire.