Depuis l’ouverture de la saison belge de cyclo-cross à la mi-septembre, les hommes et les femmes de Pauwels Sauzen-Bingoal n’ont pas ménagé leurs efforts, mais le vrai travail ne commence que ce week-end avec le coup d’envoi de la Coupe du monde. La 30e édition de la plus importante compétition de régularité en cyclo-cross débutera à Waterloo dimanche et la tournée nord-américaine se terminera à Fayetteville la semaine suivante.
Comme la saison dernière, la victoire au classement général de la Coupe du monde masculine sera un affrontement entre Pauwels Sauzen-Bingoal, Baloise Trek Lions et Tormans-Circus Cyclo Cross Team. Chez les femmes, Lucinda Brand est en quête d’un troisième titre consécutif. Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur la Coupe du Monde de cyclo-cross et profitez de tous les autres paris sportifs sur le cyclo-cross !
Un mois de décembre chargé
Pour la troisième saison consécutive, le format de la Coupe du monde a été remanié. Après les neuf épreuves en 2019 – 2020, les 14 épreuves en 2020-2021 et le nombre colossal de 16 épreuves la saison dernière, les organisateurs ont choisi de se rediriger vers un système à 14 épreuves. Les États-Unis doivent se contenter de deux courses au lieu de trois, la France a perdu sa course à Flamanville tandis que Dublin, Benidorm et Beekse Bergen sont les nouveaux venus sur le calendrier de la Coupe du monde. Avec un total de sept manches, la Belgique et les Pays-Bas restent les pays avec le plus de poids dans la Coupe du monde. Quoi qu’il en est, les coureurs qui ont des ambitions de gagner la compétition n’ont pas le droit de rater leur départ, puisque quatre épreuves de la Coupe du monde auront lieu en l’espace de 21 jours ce mois-ci.
Deux pour le prix d’un
Trois courses, trois victoires. Tel est le bilan après les premières confrontations à Kruibeke, Beringen et Meulebeke, trois courses faisant partie des Exact Cross, une compétition qui regroupe huit événements. Eli Iserbyt a remporté un cross et a vu son coéquipier Michael Vanthourenhout repartir avec deux victoires. La saison dernière, les deux coéquipiers avaient offert un spectacle haut en couleur, et tant que Wout van Aert, Mathieu van der Poel et Tom Pidcock n’auront pas jeté leur dévolu sur la victoire finale, Pauwels Sauzen-Bingoal a le futur vainqueur de la Coupe du Monde dans ses propres rangs. Toon Aerts, aurait pu perturber la fête d’Iserbyt et Vanthourenhout, les numéros un et deux du classement UCI cyclo-cross. Mais le vainqueur de la Coupe du monde 2019 et 2020 se retrouve sans équipe après avoir rompu son contrat avec consentement mutuel avec Baloise Trek Lions en septembre en raison d’un contrôle antidopage anormal effectué en février.
Après la victoire d’Iserbyt au classement général l’année dernière, Vanthourenhout sait ce qu’il lui reste à faire. Avec une deuxième, une troisième, une troisième, une huitième et deux quatrièmes places au cours des six dernières saisons, Vanthourenhout veut enfin empocher le premier prix.
Et de trois pour Brand ?
Brand vise sa troisième victoire finale consécutive en Coupe du monde. En cas de réussite, elle inscrira son nom dans le panthéon des légendes, car personne ne l’avait fait avant elle. Après avoir remporté le Tour de Suisse Femmes et terminé troisième de Paris-Roubaix Femmes, la trentenaire de Baloise Trek Lions a tiré un trait sur sa saison de cyclisme sur route, il y a un peu moins d’un mois. Mais elle a déjà montré son excellente forme sur les terrains boueux avec une deuxième place à Beringen et une victoire à Meulebeke. Aux États-Unis, la Néerlandaise elle sortira ses atouts pour montrer à la concurrence qu’elle est le numéro un incontestable du cyclo-cross féminin.
Comme les années précédentes, le danger viendra de ses compatriotes néerlandaises. Le 22 septembre 2019, la Tchèque Kateřina Nash était la dernière coureuse non néerlandaise à remporter une course de la Coupe du monde. Et la saison dernière, huit coureurs qui figuraient dans le top 10 du classement final de la Coupe du monde avaient la nationalité néerlandaise. Pourquoi ce serait différent cette fois-ci ? Denise Betsema, Fem van Empel, Annemarie Worst, Inge van der Heijden, et même Ceylin del Carmen Alvarado, la championne du monde 2020 qui était dans le creux de la vague la saison dernière, rêvent de faire tomber la reine actuelle du cyclo-cross.
Enfin une victoire belge chez les femmes ?
Avec Eli Iserbyt, Michael Vanthourenhout, Laurens Sweeck, Daan Soete, Toon Vandenbosch, Vincent Baestaens, Niels Vandeputte, Tom Meeusen, Thijs Aerts et Lander Loockx, ainsi que les espoirs Thibau Nys et Joran Wyseure, la Belgique sera bien représentée lors des deux premières courses aux États-Unis. Mais il n’y aura aucune femme belge au rendez-vous, car elles sont toutes aux abonnées absentes. Dans le cas de Sanne Cant, il s’agit de raisons purement sportives, puisqu’elle ne garde pas de bons souvenirs de son précédent passage en Amérique du Nord. La saison dernière, elle avait terminé 19e, 25e et 14e respectivement à Waterloo, Fayetteville et Iowa City.
Cant reste cependant le plus grand espoir de la Belgique pour une victoire en Coupe du monde. Elle est la dernière Belge à avoir remporté une manche de Coupe du monde, mais cette victoire remonte au 28 janvier 2018 lors du GP Adrie van der Poel à Hoogerheide. Lors de cette saison 2017 – 2018, elle avait remporté cinq événements et la victoire au général devant l’Américaine Kaitlin Keough. Quatre ans après la dernière victoire belge en Coupe du monde, Cant a du pain sur la planche.
Programme de la Coupe du monde
09/10 Waterloo (États-Unis)
16/10 Fayetteville (États-Unis)
23/10 Tabor (République tchèque)
30/10 Rucphen (Pays-Bas)
13/11 Beekse Bergen (Pays-Bas)
20/11 Overijse
27/11 Hulst (Pays-Bas)
04/12 Anvers
11/12 Dublin (Irlande)
17/12 Val di Sole (Italie)
26/12 Dendermonde
08/01 Zonhoven
22/01 Benidorm (Espagne)
29/01 Besançon