Ce n’est ni le Tour de France, ni Wimbledon, ni la Coupe du monde de natation, ni la Coupe du monde d’athlétisme, ni la Coupe du monde de basket ou rugby masculin, mais bien la Coupe du monde de football Féminin en Australie et en Nouvelle-Zélande qui est l’événement sportif de l’année 2023. Après le succès retentissant de la Coupe du monde en France il y a quatre ans, cette édition battra à nouveau des records. En l’absence des Red Flames, tombées dans les barrages, les amateurs de foot en Belgique seront particulièrement curieux de voir comment les Pays-Bas vont se débrouiller Down Under.
Aujourd’hui, nous nous penchons sur les groupes C et D. À partir de vendredi, l‘Espagne va se ruer sur la première place du groupe C pour faire oublier les tracas internes de ces dix derniers mois. Les Anglaises, qui peuvent aligner une panoplie de stars, sont largement favorites pour battre le Danemark, la Chine et Haïti dans le groupe D. Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur la Coupe du Monde Féminine 2023 et profitez de tous les autres paris sportifs sur le football.
Le groupe C en bref
L’Espagne, numéro six au classement mondial, sera le maître à jouer du groupe C. Mais est-ce que cette équipe peut vraiment jouer un rôle important à la Coupe du monde ? Oui, mais à condition que le sélectionneur national Jorge Vilda ait réussi à apaiser les esprits. Car, depuis septembre 2022, une guerre ouverte fait rage entre Vilda et une (grande) partie de ses joueuses. Pas moins de 15 joueuses avaient boycotté l’équipe nationale, avec le soutien des stars Jennifer Hermoso et Alexia Putellas. Vilda n’a finalement retenu que trois rebelles dans sa sélection pour la Coupe du monde : Aitana Bonmati, Mariona Caldentey et Ona Batlle. Laissant sur le carreau Patri Guijarro, Mapi Leon, Claudia Pina et la gardienne Sandra Panos, qui ont remporté la Women’s Champions League avec Barcelone au début du mois de juin. Si Vilda arrive à rétablir la confiance avec ses cadres, la Roja peut faire mieux qu’il y a quatre ans, lorsqu’elle s’était crashée en huitième de finale. Les performances de l’Espagne dépendront aussi de la forme d’Hermoso, qui compte 48 buts en équipe d’Espagne et qui tentera de marquer son 50e but lors de ce mondial.
En Zambie, on compte sur Barbra Banda pour surprendre le Costa Rica et le Japon. Chez elle, Banda est une véritable star depuis 2018, après être devenue la première joueuse de foot professionnelle zambienne grâce à son transfert vers le club espagnol de DUX Logroño. L’attaquante de 23 ans a acquis une renommée mondiale trois ans plus tard grâce à ses deux triplés en deux matchs consécutifs contre les Pays-Bas et la Chine lors du tournoi olympique de foot au Japon. Personne n’avait réussi cet exploit avant elle. Au début du mois, elle a de nouveau fait parler d’elle en marquant deux buts lors du match amical contre l’Allemagne (3 – 2). Ce n’est qu’une question de temps avant que le monde du foot ne soit aux pieds de la star des Copper Queens.
Les matchs du groupe C
21 juillet Espagne – Costa Rica (9 h 30)
22 juillet Zambie – Japon (9 h)
26 juillet Japon – Costa Rica (7 h)
26 juillet Espagne – Zambie (9 h 30)
31 juillet Costa Rica – Zambie (9 h)
31 juillet Japon – Espagne (9 h)
Le groupe D en bref
Jetez dans la même marmite le champion d’Europe (Angleterre), le champion d’Asie (Chine), la meilleure équipe du pot 3 du tirage au sort (Danemark) et un débutant (Haïti) et vous obtenez le groupe de la mort de la Coupe du Monde Féminine 2023. Bien sûr, l’Angleterre se distinguera dans ce groupe. Comment pourrait-il en être autrement quand on doit se passer de joueuses de premier plan comme Leah Williamson, Fran Kirby et Beth Mead et que l’on peut encore mettre en scène Bethany England, Keira Walsh, Lucy Bronze et Alessia Russo ? L’Angleterre a de la classe à revendre. Si l’on ajoute à cela l’ingéniosité tactique de la sélectionneuse nationale Sarina Wiegman, on comprend que l’Angleterre est prête à tout écraser sur son chemin. Après avoir remporté l’EURO 2022 l’année dernière, les Lionesses ne pourront pas se satisfaire de moins qu’une place en demi-finale dans ce mondial.
Pour la Danoise Pernille Harder, participer à la Coupe du monde aura des allures de victoire. Alors qu’en club, à Linköpings, Wolfsburg et à Chelsea, elle a accumulé les titres et les coupes avec une facilité déconcertante, les choses ne se passent pas comme prévu en équipe nationale. L’année dernière, lors du Championnat d’Europe, elle avait marqué son tout premier but dans un tournoi majeur contre la Finlande. Quatorze ans après ses débuts remarqués avec le Danemark, où elle avait inscrit un triplé contre la Géorgie à l’âge de 16 ans, elle aura enfin l’occasion de briller sur la scène mondiale.
Les matchs du groupe D
22 juillet Angleterre – Haïti (11 h 30)
22 juillet Danemark – Chine (14 h)
28 juillet Angleterre – Danemark (10 h 30)
28 juillet Chine – Haïti (13 h)
1er août Haïti – Danemark (13 h)
1er août Chine – Angleterre (13 h)