Plus qu’une semaine et l’EURO 2020 ouvrira enfin ses portes. Récemment, Villarreal et Manchester City ont mis la main sur l’Europa League et la Champions League et dans quelques jours une poignée de chanceux auront l’occasion de se distinguer avec leur équipe nationale. Il faut dire que la ferveur est presque palpable dans les onze villes hôtes réparties à travers l’Europe. De Bakou à Glasgow et de Saint-Pétersbourg à Séville, les gens sont impatients de voir la crème de la crème du football européen en action.
La Turquie et l’Italie donneront le coup d’envoi du tournoi le 11 juin au stade olympique de Rome et, exactement un mois plus tard, la finale se déroulera dans le mythique stade de Wembley à Londres. À l’approche de l’EURO, À l’approche de l’EURO, notre analyste maison Vince Montesano examinera de plus près chaque groupe. Aujourd’hui, on se penche sur le groupe B où la Belgique, le Danemark, la Russie et la Finlande se mettront en quête d’un ticket pour le prochain tour. Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur l’EURO 2020 et profitez de tous les autres paris sportifs sur le football !
Que pouvons-nous attendre du groupe B ?
Les chances de voir les Diables Rouges terminer à la première place dans leur groupe le 21 juin augmentent de jour en jour. Et le fait que Roberto Martinez et son régiment doivent affronter deux pays hôtes à Saint-Pétersbourg et à Copenhague ne devrait pas non plus être un désavantage. Ces deux dernières années, les Diables Rouges ont prouvé qu’ils étaient un peu trop costauds pour des équipes de ce calibre. En novembre 2019, les Belges avaient pris le dessus en Russie (1 – 4) et en septembre dernier, ils ont gagné 0 – 2 au Danemark. Il y a néanmoins un inconvénient à finir premier du groupe B : à savoir que le vainqueur se voit offrir un match contre le troisième du groupe A, E, D ou F. Le groupe F est composé de la France, l’Allemagne et le Portugal et ce ne sont pas exactement des adversaires que l’on souhaite affronter dès les huitièmes de finale. « Le Danemark joue trois fois à domicile et la Russie deux fois. Cela va certainement jouer en leur faveur », affirme Montesano. « Mais en principe, la Belgique ne devrait jamais être en difficulté dans ce groupe et devrait même en sortir vainqueur avec une marge considérable. Si je devais mettre le doigt sur un point faible chez les Belges, ce serait la défense, qui a perdu en qualité par rapport au championnat d’Europe en 2016 et les deux Coupes du monde en 2014 et en 2018. En plus de ça, des titulaires comme Kevin De Bruyne, Axel Witsel, Dries Mertens et Eden Hazard, qui ne sont pas encore totalement remis de leurs blessures, sont incertains. »
Quel est le match à ne pas rater ?
Jari Litmanen, Sami Hyypiä, Joonas Kolkka et Mikael Forssel, des icônes du football finlandais, en ont rêvé pendant des années, mais durant leur carrière avec Huuhkajat, ils ont surtout accumulé les désillusions. Après 110 ans d’attente et plus de 750 représentations, la Finlande participera finalement au premier événement international de son histoire. La rencontre entre le Danemark et la Finlande n’a pas la même saveur que le derby scandinave Danemark – Suède qui se joue à couteaux tirés, mais il y a pire comme entrée en matière. En fait, la Finlande et le Danemark entretiennent des liens amicaux qui remontent à 1918. Un an plus tôt, la Finlande s’était détachée de l’empire russe et le Danemark fut l’un des premiers pays à reconnaître l’indépendance du nouvel état finlandais.
Le Danemark et la Finlande s’affronteront pour la 60e fois mais mis à part les deux matches de qualification pour le championnat d’Europe de 1988, ça sera seulement le troisième match avec un vrai enjeu entre les deux pays. Les statistiques sont largement en faveur de la Danish Dynamite : les Danois ont gagné 38 fois, tandis que la Finlande compte à peine 11 victoires. La Finlande devra s’appuyer sur Fredrik Jensen et surtout sur Teemu Pukki, qui a marqué 26 buts en Championship avec Norwich City la saison dernière, pour obtenir une victoire historique.
Quel est le joueur à surveiller ?
Romelu Lukaku a survolé le calcio. Il a gagné le championnat avec l’Inter, ses 24 buts lui ont valu le titre de deuxième meilleur buteur derrière Cristiano Ronaldo et il a été élu MVP de la Serie A. C’est un dénouement plus que remarquable en sachant que ses prédécesseurs ont tous eu besoin d’une longue période d’adaptation. Toutefois, Lukaku n’a pas été convaincant en Champions League. Il a mis deux doublés face au Borussia Mönchengladbach, mais il est resté muet contre le Real de Madrid et le Shakthar Donetsk.
Avec ses 59 buts internationaux, il a déjà condamné les prochaines générations d’attaquants belges à un rôle de simples figurants. Pourtant, Big Rom devra exceller pendant l’EURO pour convaincre les derniers sceptiques. Lukaku a marqué sept fois en quinze matchs en Coupe du monde et en championnat d’Europe, mais ses détracteurs diront que six de ces buts ont été inscrits en phase de groupes contre des petits poucets comme le Panama, l’Irlande et la Tunisie. On oublierait presque qu’en 2014 il avait planté un but en huitièmes de finale contre les États-Unis. Dans les semaines à venir, Lukaku devra corriger l’image selon laquelle il n’arrive pas à s’imposer contre le gratin du football mondial.
Qui va gagner le groupe ?
Belgique : 1,70
Danemark : 3,80
Russie 5.60
Finlande : 19.00
Qui est candidat pour être meilleur buteur ? (*)
Romelu Lukaku (Belgique) : 7.40
Eden Hazard (Belgique) : 35.00
Kevin De Bruyne (Belgique) : 50.00
Dries Mertens (Belgique) : 80.00
Artem Dzyuba (Russie) : 90.00
Fyodor Smolov (Russie) : 90.00
Le programme
12 juin à 18 h
Danemark – Finlande (Copenhague)
12 juin, à 21 h
Belgique – Russie (St. Petersburg)
16 juin à 15 h
Finlande – Russie (Saint-Pétersbourg)
17 juin à 18 h
Danemark – Belgique (Copenhague)
21 juin à 21 h
Russie – Danemark (Copenhague)
21 juin à 21 h
Finlande – Belgique (St Petersbourg)
(*) Les cotes annoncées sont susceptibles d’être modifiées à tout moment.