Baptême du feu épineux pour Van der Poel à Paris-Roubaix

Mathieu van der Poel franchit la ligne d'arrivée en premier lors de l'Antwerp Port Epic du 12 septembre.
Mathieu van der Poel fait ses débuts sur les pavés de Paris-Roubaix et il est, avec Wout van Aert et Zdenek Stybar, le favori pour gagner la classique.

À la fin du mois d’octobre de l’année dernière, on a failli assister à un jour de deuil national dans le paysage cycliste après l’annulation de la classique Paris-Roubaix à cause d’une poussée inquiétante de cas COVID-19 dans le nord de la France. Mais maintenant, l’Enfer du Nord brûle comme jamais auparavant. Une fois de plus, c’est la COVID-19 qui en est la plus grande responsable. L’épidémie a bouleversé le planning initial et, par conséquent, la classique a été déplacée du printemps à l’automne. Et cela signifie que les hommes qui étaient dans le camp des perdants il y a à peine une semaine après un Championnat du monde captivant, pourront immédiatement prendre leur revanche.

Marcel Kint (1943), Rik Van Looy (1961, 1962), Eddy Merckx (1968), Francesco Moser (1978), Bernard Hinault (1981) et Peter Sagan (2018) ont eu la chance de remporté Paris-Roubaix avec le maillot arc-en-ciel sur les épaules, mais ce ne sera certainement pas le cas cette année puisque le nouveau champion du monde Julian Alaphilippe fait l’impasse sur la course. 

La Belgique, arrachera-t-elle à nouveau la victoire aux Néerlandais, aux Français et aux Italiens ? Et qu’en est-il de Mathieu van der Poel pour ses débuts sur les routes de Paris-Roubaix ? Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur Paris-Roubaix et profitez de tous les autres paris sportifs sur le cyclisme !    

Mangeurs de pavés

Après deux ans et demi d’absence, les célèbres et redoutés secteurs pavés de Paris-Roubaix seront à nouveau parcourus par un peloton de cyclistes professionnels affamés. Par rapport à la dernière édition de 2019, un secteur pavé a été ajouté, portant le compteur à trente. Au cours des 257,5 kilomètres du trajet, les coureurs devront ingurgiter un total de 55 kilomètres de sections à pavées. Comme d’habitude, les plus gourmands pourront faire la différence dans la tranchée de WallersArenberg (2 284 mètres), qui a récemment fait l’objet d’un grand nettoyage, le secteur Mons-en-Pévèle (2 985 mètres) et le secteur Carrefour de l’Arbre (2 086 mètres).

La pluie sera au rendez-vous dimanche et cela signifie qu’à certains endroits les chaussées parsemées de pavés seront extrêmement glissantes. En bref : seuls les pilotes les plus agiles pourront traverser les différents secteurs sans emcombre. Enfin, il n’est pas exclu que le vent joue aussi un rôle déterminant pendant la course.

Une enclave belge

La reine des classiques est traditionnellement une affaire belgo-belge. C’est comme ci nos compatriotes attendaient ce moment particulier pour organiser une fête privée sur les pavés de Paris-Roubaix. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur 117 éditions, pas moins de 57 ont été remportées par un coureur belge. La France suit en deuxième position avec 28 victoires. La moitié des victoires françaises ont eu lieu avant 1915 et après la première guerre mondiale, la Belgique a pris le relais. Pour la dernière victoire française, il faut remonter à 1997, lorsque Frédéric Guesdon avait battu Jo Planckaert et Johan Museeuw au sprint sur le vélodrome de Roubaix. Un quart de siècle après cet exploit, les supporters français espèrent que Florian Sénéchal, qui a terminé sixième de la dernière édition en 2019, pourra forcer une issue favorable.

Gilbert ou Van Aert ? 

Il y a deux ans, la Belgique avait pris l’ascendant sur Paris-Roubaix : Philippe Gilbert avait remporté la course, tandis qu’Yves Lampaert et Sep Vanmarcke s’étaient emparés de la troisième et quatrième place. Gilbert n’a pas été retenu pour les Championnats du monde et il voudra prouver dimanche qu’il fait toujours partie du gotha belge. Outre Gilbert, Lampaert, Vanmarcke, Jasper Stuyven, Greg Van Avermaet et Oliver Naesen ont aussi des vues sur le pavé sur socle si convoité.

Cependant, dimanche, Wout Van Aert sera à nouveau sous les feux de la rampe. La semaine dernière, il était le super favori des Championnats du monde de la course en ligne, mais il n’avait pas les jambes pour s’imposer. Avec l’aide des Néerlandais Mike Teunissen et Dylan Groenewegen, Van Aert devrait pouvoir atteindre la finale cette fois-ci. 

Les débuts de Van der Poel

Avec une accélération fulgurante à six kilomètres de la ligne d’arrivée et une victoire à la clé, Nick Terpstra s’était érigé en héros en 2014. Et pour quelle équipe le Néerlandais roulait-il à l’époque ? Omega Pharma – Quick-Step, le prédécesseur de Deceuninck – Quick-Step qui est l’équipe dominante de la classique cycliste française. Comme souvent, The Wolfpack voudra prendre le contrôle de la course et ce n’est pas surprenant avec des gars comme Zdenek Stybar, Kasper Asgreen, Yves Lampaert, Florian Sénéchal, Iljo Keisse, Davide Ballerini et Tim Declercq dans la même équipe. Cependant, les hommes de Patrick Lefevere ont intérêt à tenir compte d’Alpecin – Fenix, qui alignera notamment Mathieu van der Poel, Tim Merlier, Jasper Philipsen et Gianni Vermeersch. Par contre, le jeune prodige Van der Poel, qui a terminé huitième aux Championnats du monde malgré un dos douloureux, fera ses débuts dans Paris-Roubaix. En vue de sa première apparition, le Néerlandais avait effectué une reconnaissance dans le nord de la France l’année dernière et depuis il s’est convaincu, qu’il peut gagner cette classique.  

Première édition pour les femmes

Après des décennies d’attente, le peloton féminin sera enfin récompensé de sa patience. Car pour la première fois dans l’histoire, Paris-Roubaix s’ouvre aussi aux femmes. Le parcours peut être grossièrement divisé en deux parties : la première comprend trois circuits locaux dans Denain et ses environs, puis le peloton suivra le tracé des 85 derniers kilomètres de leurs collègues masculins. Dont dix-sept sections pavées. Notre compatriote Jolien D’hoore est une habituée des pavés et n’aurait pas pu rêver d’un plus beau cadre pour faire ses adieux à ses acolytes. Du moins en ce qui concerne les courses au plus haut niveau. Avec un peu de chance D’hoore sera assisté par l’ex superchampionne néerlandaise Anna van der Breggen, qui a participé à sa dernière course lors des Championnats du monde et qui est le nouveau chef d’équipe de SD Worx

Le physique de Lotte Kopecky, et son penchant pour les routes mouillées, font d’elle une candidate probable pour remporter la toute première édition de la course d’un jour la plus prestigieuse du calendrier cycliste.

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