Cet après-midi, Bahreïn donnera le coup d’envoi de la 74e saison de Formule 1, dont tout le monde espère qu’elle sera plus palpitante qu’en 2022. Max Verstappen est en quête d’un troisième titre mondial consécutif et devra notamment tenir compte de ses rivaux de Ferrari. Lewis Hamilton, quant à lui, cherchera à se réhabiliter avec Mercedes après sa décevante sixième place au précédent championnat. Mais avec une voiture qui ne semble pas plus rapide qu’il y a un an, le Britannique devra sans doute se contenter d’une troisième place.
Red Bull essaiera d’entrée de jeu réduire à néant les ambitions de la concurrence et s’ils y arrivent, la plus grande interrogation sera de savoir si Aston Martin, McLaren ou d’Alpine pourra combler l’écart avec les trois meilleures écuries. Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur le Grand Prix de Bahreïn et profitez de tous les autres paris sportifs sur la Formule 1.
23 épreuves sur 5 continents
Comme les années précédentes, la saison de F1 commence et se termine en Asie et plus précisément dans les pays arabes. Les dix écuries et les 20 pilotes se verront proposer pas moins de 23 Grands Prix, ce qui constitue un record dans l’histoire de la F1. Initialement, le calendrier prévoyait même 24 courses, mais en raison de l’annulation du GP de Shanghai, les pilotes ont droit à un week-end de repos supplémentaire. Le terme “repos” est toutefois relatif, car la caravane de la F1 visitera 21 pays différents sur cinq continents. L’Afrique attend depuis 30 ans de pouvoir organiser un Grand Prix et c’est à ce jour le seul continent à ne pas avoir sa place sur le calendrier.
L’Europe reste le plus important pourvoyeur du championnat du monde de F1 avec neuf Grands Prix, mais sa domination décline d’année en année. En 2000, 11 des 17 épreuves s’étaient déroulées sur le sol européen, alors que le Vieux Continent doit désormais se contenter de moins de la moitié des créneaux disponibles. Mais c’est surtout l’ascension des États–Unis qui impressionne. Le GP de Las Vegas est le dernier-né de la famille et, de ce fait, les États-Unis comptent à présent trois épreuves sur le calendrier. Que Dieu bénisse l’Amérique !
Le roi de la grille
Verstappen peut marcher sur les traces de ses illustres prédécesseurs Michael Schumacher (2000 – 2004), Hamilton (2017 – 2020), Juan Manuel Fangio (1954 – 1957) et Sebastian Vettel (2010 – 2013) qui sont devenus champions du monde au moins trois fois de suite. Pour empêcher Verstappen de remporter le titre mondial, ses concurrents devront disposer d’une voiture supersonique. Ce qui n’est certainement pas le cas pour Mercedes, qui semble néanmoins avoir résolu ses problèmes de marsouinage, et de Ferrari, qui veut jouer surtout la sécurité avec sa SF-23.
Le circuit international de Sakhir, sera le premier test d’envergure pour Verstappen. Le Néerlandais entretient un rapport houleux avec cette épreuve, puisque depuis son entrée en Formule 1 en 2015, il n’a jamais pu s’imposer dans ce petit état bourré de pétrole. À trois reprises, il est resté sans points et la saison dernière, il a dû à plier bagage après 54 des 57 tours. La question est également de savoir si la querelle entre Verstappen et son coéquipier Sergio Pérez est complètement écartée. Lors de l’avant-dernière course de la saison 2022, Pérez n’avait pas obtenu de passe-droit de la part du Néerlandais et a échoué à trois points de la deuxième place au classement final. Par ailleurs, tout le monde est curieux de voir si Hamilton peut mettre des bâtons dans les roues de son éternel rival Verstappen et dépasser Schumacher en matière de nombre de titres mondiaux remportés.
Le rookie espiègle
Le nom d’Alexander Rossi vous évoque-t-il quelque chose ? Sans doute pas. Rossi a participé à cinq courses pour la désormais défunte écurie Manor Marussia lors de la saison 2015 et il est le dernier pilote américain en Formule 1. Sa meilleure performance a été une 12e place lors du GP des États-Unis. Après huit longues années d’attente, les Américains ont à nouveau un compatriote qui prendra place derrière le volant d’une voiture de F1 en la personne de Logan Sargeant. Avec une troisième place au championnat de Formule 3 en 2020 et une quatrième place au championnat de Formule 4 l’année dernière, le CV de Sargeant n’est pas particulièrement impressionnant.
Williams n’attend pas de Sargeant qu’il fasse des étincelles et voit en lui un investissement à moyen terme. Le rookie américain n’a qu’une seule mission : récolter suffisamment de points avec son coéquipier Alex Albon, pour épargner Williams une dernière place au championnat du monde des constructeurs. En 2022, la mythique écurie avait pris la bagatelle de huit points, terminant à la dernière place du classement pour la quatrième fois en cinq saisons. Sauf grosse surprise, Sargeant terminera derrière les deux autres nouveaux-venus dans le cirque de la F1, Oscar Piastri (McLaren) et Nyck de Vries (AlphaTauri), dans le classement individuel.
Le vieux briscard
Gardez un œil sur Fernando Alonso lors du GP de Bahreïn. Ses trois victoires font de l’Espagnol le troisième meilleur pilote sur le circuit de Bahreïn après Hamilton (5 victoires) et Vettel (4 victoires). Son passage d’Alpine à Aston Martin au cours de l’été a suscité une vive controverse, mais quelques mois plus tard, ce choix s’est avéré être un succès. Aston Martin a fait d’énormes progrès à la mi-saison et, avec son AMR23, dispose d’une voiture capable de se mesurer aux meilleures écuries sur certains circuits. L’écurie britannique compte sur Alonso pour obtenir une première victoire depuis son retour en Formule 1 en 2021. À 41 ans, Alonso semble prêt à relever ce défi.
Mais la dernière victoire d’Alonso en GP remonte à mai 2013, lorsqu’il avait franchi la ligne d’arrivée en premier dans son pays lors du GP d’Espagne. Sur les 22 pilotes alors présents sur la grille de départ, seuls Sergio Pérez, Lewis Hamilton, Nico Hülkenberg et Valtteri Bottas sont toujours dans le circuit. Alonso, parviendra-t-il à remporter le 33e GP de sa carrière cette saison ?
Le calendrier de la saison de F1
5 mars : Grand Prix de Bahreïn
19 mars : Grand Prix d’Arabie Saoudite
2 avril : Grand Prix d’Australie
30 avril : Grand Prix d’Azerbaïdjan
7 mai : Grand Prix de Miami
21 mai : Grand Prix d’Émilie-Romagne
28 mai : Grand Prix de Monaco
4 juin : Grand Prix d’Espagne
18 juin : Grand Prix du Canada
2 juillet : Grand Prix d’Autriche
9 juillet : Grand Prix de Grande-Bretagne
23 juillet : Grand Prix de Hongrie
30 juillet : Grand Prix de Belgique
27 août : Grand Prix des Pays-Bas
3 septembre : Grand Prix d’Italie
17 septembre : Grand Prix de Singapour
24 septembre : Grand Prix du Japon
8 octobre : Grand Prix du Qatar
22 octobre : Grand Prix des États-Unis
29 octobre : Grand Prix du Mexique
5 novembre : Grand Prix du Brésil
18 novembre : Grand Prix de Las Vegas
26 novembre : Grand Prix d’Abu Dhabi