Après les Ethias Cross et le Superprestige, c’est au tour de la Coupe du monde de cyclo-cross de prendre son envol ce week-end. Par ailleurs, la 29e édition du critérium de régularité promet d’être la plus coriace de l’histoire du cyclo-cross international. Avec seize épreuves au total, réparties dans six pays d’Amérique du Nord et d’Europe, ce sera une compétition de longue haleine dont seuls les plus forts sortiront vainqueurs.
Comme les années précédentes, la Coupe du monde de cyclo-cross débute aux États-Unis. Après une tournée américaine d’une semaine avec des courses à Waterloo, Fayetteville et Iowa City, le peloton s’exhibera pendant le cyclo-cross de Zonhoven le 24 octobre.
Qui succédera à Wout Van Aert et Lucinda Brand, qui ont remporté l’édition COVID de la saison dernière ? Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur la Coupe du monde de cyclo-cross et profitez de tous les autres paris sportifs sur le cyclo-cross !
Tournée américaine
La Belgique s’est rendue aux États-Unis avec une délégation de dix-neuf coureurs. Chez les hommes, Eli Iserbyt, Toon Aerts, Michael Vanthourenhout, Daan Soete, Quinten Hermans, Toon Vandebosch, Thibau Nys et leurs acolytes ont traversé l’océan Atlantique pour les premières étapes de Coupe du monde de la saison. Chez les femmes, ce sont Sanne Cant, Alicia Franck, Marion Norbert Riberolle, Elle Van Loy, Jinse Peeters et Julie Brouwers qui vont représenter fièrement le drapeau tricolore belge.
Le fait que la première course de la Coupe du monde de cyclo-cross se déroule à Waterloo n’est pas une coïncidence. Dans cette petite bourgade dans l’état du Wisconsin, qui ne compte que 3 500 habitants, se trouve le quartier général de Trek, le leader mondial du marché des vélos. L’année dernière, la course a été annulée à cause de la pandémie, mais il y a deux saisons, Iserbyt et Kateřina Nash n’avaient fait qu’une bouchée de leurs adversaires sur un parcours pourtant très boueux.
Nouveaux itinéraires
Après la version light de la saison dernière avec seulement cinq joutes, l’organisateur Flanders Classic et l’Union cycliste internationale (UCI) ont déballé un nouveau format avec seize courses. En bref, les deux partenaires ont pris les choses au sérieux. Leur objectif ? Donner au cyclo-cross l’attrait international nécessaire. Et pourtant, tout le monde n’est pas convaincu de cette stratégie. Laurens Sweeck de Pauwels Sauzen – Bingoal laisse délibérément de côté les courses de l’autre côté de l’Atlantique, car il n’y voit pas de valeur ajoutée pour le moment. Mais Iserbyt et Vanthourenhout, les autres coureurs phares de l’écurie belge, seront bel et bien présents.
Les classiques – tels que le Druivencross d’Overijse et le Duinencross de Coxyde – figurent bien sûr au calendrier. Et avec le cyclo-cross de Zonhoven et sa célèbre fosse, qui n’a pas pu avoir lieu la saison dernière à cause de la COVID-19, les épreuves à Besançon, Flamanville, Val di Sole et Rucphen, les coureurs de cyclo-cross découvriront cinq nouveaux parcours pendant la compétition. Le 23 janvier 2022, la Coupe du monde de cyclo-cross se terminera traditionnellement à Hoogerheide, lors du GP Adrie van der Poel.
À la recherche d’un héritier
Van Aert a réalisé une saison impressionnante sur route avec quelques victoires de premier plan (Tirreno-Adriatico, Gand-Wevelgem, Amstel Gold Race, trois étapes du Tour de France, le Championnat de Belgique de la course en ligne et la victoire finale dans le Tour de Grande-Bretagne), mais il manquait la cerise sur le gâteau sous la forme d’un titre olympique, d’une victoire aux Championnats du monde ou d’une victoire à Paris-Roubaix. Malgré une saison éreintante, le coureur de Jumbo-Visma sera à nouveau présent en cyclo-cross, même si son retour n’est pas prévu avant début décembre au plus tôt. D’ici là, huit courses de la Coupe du monde de cyclo-cross auront été disputées et cela signifie que Van Aert ne prolongera pas son titre. Mathieu van der Poel sera également aux abonnés absents pendant les semaines à venir et ce sera donc l’occasion idéale pour Aerts, qui a remporté la Coupe du monde en 2019 et 2020, Sweeck, Iserbyt et Vanthourenhout d’étoffer leur palmarès.
Chez les femmes, la championne en titre Brand n’avait pas l’intention de faillir à son devoir. Elle pourrait devenir la troisième femme à remporter la Coupe du monde deux fois de suite après Cant (2015 et 2016) et Katie Compton (2013 et 2014).