Oubliez le Championnat d’Europe de volley-ball et la Ligue des nations de volley-ball. Les trois événements de volley-ball les plus importants de l’année 2023 sont les tournois de qualification olympique qui débutent aujourd’hui dans trois villes différents. Pour les 24 meilleures équipes masculines au monde, la route vers les Jeux olympiques de Paris passe littéralement par Tokyo, Xi’an ou Rio de Janeiro et seules six nations auront droit à un billet pour le tournoi final.
Les Red Dragons participent également aux FIVB Road to Paris Volleyball Qualifiers, mais leurs chances d’atteindre la capitale française sont plutôt minces dans une poule qui comprend le numéro un mondial, la Pologne, et les Pays-Bas. Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur le tournoi de qualification olympique et profitez de tous les autres paris sportifs sur le volley-ball.
Qui peut se qualifier pour les JO ?
Le format des tournois de qualification est assez simple. Les 24 pays participants ont été divisés en trois poules de huit et les deux meilleures équipes de chaque groupe sont directement envoyées à Paris. La France étant automatiquement tête de série, il reste cinq places vacantes pour les JO. Celles-ci seront, notamment, attribuées en fonction du classement mondial de la FIVB à la fin du mois de juin 2024.
Selon le principe d’universalité, les équipes sont sélectionnées par ordre de priorité. Le pays venant d’un continent sans équipe qualifiée est prioritaire. Ce n’est qu’ensuite que les équipes les mieux classées seront sélectionnées, quelle que soit la région géographique à laquelle elles appartiennent. À cet égard, le résultat en Ligue des nations de volley-ball, qui se déroulera du 21 mai au 30 juin 2024, sera crucial.
Qui ose défier la Pologne ?
L’or dans la Ligue des Nations. Check ! L’or au Championnat d’Europe. Check ! La Pologne a gagné tout ce qu’il y avait à gagner en 2023 et a pris la première place du classement mondial de la FIVB avec beaucoup d’aisance. Au cours des deux prochaines semaines, elle ira chercher la première place du groupe C du tournoi de qualification avant de mettre fin à la malédiction des Jeux olympiques.
Au cours de la dernière décennie, les Polonais ont été particulièrement performants en Coupe du monde. Ils ont remporté l’événement à deux reprises (2014 et 2018) et se sont inclinés en finale en 2022. Mais sur la plus haute scène internationale, la Pologne a tendance à trébucher. Cinq fois de suite, les Biało-Czerwoni ont échoué en quart de finale des JO, mais l’été prochain, tout le peuple polonais s’attend à ce que l’équipe décroche enfin une médaille.
Sans accroc, la Pologne dominera sa poule et poursuivra tout simplement sa série de 17 victoires consécutives. La dernière défaite remonte à fin juin contre les États-Unis (0 – 3) et ce serait un tour de force si une équipe pouvait tenir tête aux stars polonaises Aleksander Sliwka, Tomasz Fornal, Lukasz Kaczmarek et Wilfredo Leon, considéré comme l’un des meilleurs joueurs de sa génération. À moins que l’Argentine, emmenée par le vétéran Luciano De Cecco, créer la surprise ?
Qu’en est-il des Red Dragons?
La semaine dernière, les Yellow Tigers ont reçu le verdict qui était dans l’air depuis un certain temps : elles n’iront pas aux Jeux olympiques de Paris. Avec à peine deux victoires en sept matchs et une sixième place dans leur poule, les joueuses de l’équipe nationale féminine belges ont dû mettre un terme définitif à leur rêve olympique. Il n’est pas certain que leurs homologues masculins s’en sortent mieux. Les Belges ont une mission historique : se qualifier pour la grand-messe du volley-ball pour la première fois depuis les JO de Mexico en 1968. Mais les Red Dragons se rendent bien compte qu’on ne peut pas effacer 55 ans de disette en un claquement de doigts.
La poule des Belges n’est d’ailleurs pas banale. Outre la Pologne (FIVB-1), les Red Dragons affronteront l’Argentine (FIVB-6), les Pays-Bas (FIVB-10), le Canada (FIVB-13), la Chine (FIVB-29), le Mexique (FIVB-21) et la Bulgarie (FIVB-30). Seuls deux adversaires sont moins bien classés que la Belgique, qui occupe elle-même la 22e place, et ça signifie qu’il ne sera pas évident de terminer parmi les quatre premiers. Et encore moins de terminer dans les deux premiers.
La Belgique ne bénéficiera pas d’une période de rodage, car elle se frotte à la Pologne d’entrée de jeu (10 heures). Ces mêmes Polonais qui, il y a trois semaines à peine, ont étouffé les Belges en huitièmes de finale du Championnat d’Europe. Sam Deroo et ses compagnons de route devront en tout cas se montrer plus performants qu’à l’Euro, où ils ont terminé 14e sur 24 équipes et n’ont remporté que deux de leurs six matchs.
Le calendrier des Red Dragons
Samedi 30/09 Pologne – Belgique (10 h)
Dimanche 01/10 Chine – Belgique (13 h 30)
Mardi 03/10 Pays-Bas – Belgique (7 h)
Mercredi 04/10 Argentine – Belgique (7 h)
Vendredi 06/10 Mexique – Belgique (7 h)
Samedi 07/10 Canada – Belgique (4 h)
Dimanche 08/10 Belgique – Bulgarie (4 h)