Les 16 meilleures nations masculines de volley-ball entreront dans l’arène à partir de mardi avec comme enjeu la victoire finale dans la Ligue des Nations masculine de volley-ball. Le troisième tournoi de volley-ball le plus important après les Jeux olympiques et la Coupe du monde fera, comme d’habitude, le tour du monde et, après 104 matchs, un seul vainqueur émergera.
La France défend son titre et doit se débarrasser du Brésil et de l’Italie, d’autres prétendants au titre. Comme l’année dernière, les Pays-Bas visent une place en quarts de finale et la Pologne veut décrocher l’or à domicile. Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur la Ligue des Nations masculine de volley-ball et profitez de tous les autres paris sportifs sur le volley-ball.
Le format de la compétition
La Ligue des Nations de volley-ball est le successeur naturel de la Ligue mondiale de volley-ball, qui s’est déroulée de 1990 à 2017 et a été dominée par le Brésil (9 victoires) et l’Italie (8 victoires). Après plusieurs essais, le tournoi aura le même format pour la deuxième fois consécutive. En résumé, l’événement se déroule sur trois tours, répartis dans six villes hôtes, et se termine avec un tour final composé de huit équipes dans une ville. Lors de cette édition, Ottawa (Canada), Nagoya (Japon), Rotterdam (Pays-Bas), Orléans (France), Anaheim (États-Unis) et Pasay City (Philippines) sont les villes qui accueilleront chacune huit pays lors des tours préliminaires du 6 juin au 9 juillet.
Au cours de chaque tour, les 16 nations sont réparties en deux poules et disputent un total de 12 matchs de championnat, quatre par tour. Chaque équipe affronte trois équipes ayant terminé entre la 1e et la 4e place l’année précédente, trois équipes ayant terminé entre la 5e et la 8e place l’année précédente, trois équipes ayant terminé entre la 9e et la 12e place l’année dernière et trois équipes ayant terminé entre la 13e et la 16e place l’année dernière.
Il n’y a pas si longtemps, notre compatriote Vital Heynen a remporté l’argent (2021) et le bronze (2019) dans la Ligue des Nations de volley-ball en tant que sélectionneur national de la Pologne. Mais la Pologne, numéro un au classement mondial, cherche à ajouter cette compétition à son palmarès pour la première fois depuis 2012. Le coach Nikola Grbić ne pourra pas se rater, car la finale aura lieu à Gdansk (Pologne) du 19 au 23 juillet.
Le rappeur olympique
La France, championne olympique en titre et le dernier vainqueur de la Ligue des Nations de volley-ball, se doit de passer à la vitesse supérieure dans les semaines à venir. Mais le sélectionneur national Andrea Giani a choisi d’aborder le premier tour au Japon sans ses cadres qui avaient remporté le titre olympique en 2021. Ainsi, Benjamin Toniutti, Earvin Ngapeth, Antoine Brizard, Nicolas Le Goff et Jenia Grebennikov sont laissés au repos et ne s’engageront pas dans le combat avant la deuxième semaine de compétition à Orléans, où les attendent le Brésil et une Argentine revancharde.
À Orléans, justement, le public français pourra admirer sa star Ngapeth dans toute sa splendeur. L’année dernière, Ngapeth a été inarrêtable lors de la phase finale et a remporté, sans surprise, le titre de MVP de la Ligue des nations de volleyball 2022. Mais depuis peu, Ngapeth fait également parler de lui en dehors des terrains de volley-ball. Le 18 mai, le trentenaire a donné son premier concert de rap sous le nom son de scène Earvin et il ne compte pas s’arrêter là. Mais l’homme aux 249 sélections françaises veut tout d’abord remporter un deuxième sacre de rang dans la Ligue des Nations de volley-bal et décrocher à nouveau l’or aux JO de Paris en 2024.
Le monstre du service néerlandais
La Belgique est absente de la Ligue des Nations de volley-ball. Sa dernière participation à la Ligue mondiale et à la Ligue des nations de volley-ball remonte à 2017. Les Pays-Bas ne manqueront pas à l’appel et affronteront la Chine, la Pologne, l’Iran et la Serbie à domicile lors de la deuxième semaine de compétition (20 – 25 juin). Pour les Pays-Bas, ce sera un avantage de pouvoir affronter des adversaires directs pour les huit premiers devant leur propre public.
Le « monstre du saut vertical » est le surnom de Nimir Abdel-Aziz, qui indéniablement la plaque tournante des Pays-Bas. À lui seul, le pointu de 31 ans avait mené les Pays-Bas en quart de finale de la Ligue des Nations l’année dernière en tant que meilleur buteur, meilleur attaquant et meilleur serveur de la phase de poule. Si un joueur peut mener les Pays-Bas vers le tour final, c’est bien Abdel-Aziz.
Et les femmes dans tout ça ?
La Ligue des nations féminine de volley-ball a débuté le 30 mai et la première semaine de jeu s’est achevée dimanche avec le match au sommet entre les États-Unis et la Turquie (3 – 2). Les deux équipes hôtes, la Turquie et le Japon, ont tiré profit de l’avantage à domicile en remportant trois de leurs quatre matchs de groupe. L’Italie, championne en titre, et la Chine ont réalisé un parcours sans faute. Du côté chinois, on compte plus que jamais sur Li Yingying, qui est actuellement la meilleure marqueuse et attaquante et occupe la troisième place du classement des joueuses avec le plus grand nombre de réceptions.
La semaine prochaine, la moitié des 16 participants se rendra à Hong Kong et l’autre moitié traversera l’Atlantique pour rejoindre le Brésil pour y disputer le deuxième tour du tournoi. La troisième semaine de juillet, la crème du volley-ball mondial est attendue à Arlington aux États-Unis pour le tour final de la Ligue des Nations féminine de volley-ball.
Le calendrier de la Ligue des Nations
6 juin – 11 juin : semaine 1 des éliminatoires
20 juin – 25 juin : semaine 2 des préliminaires
4 juillet – 9 juillet : semaine 3 des préliminaires
19 juillet – 23 juillet : tour final