Après seulement deux jours de compétition dans le Tour du Benelux, certains des principaux favoris tels que Kasper Asgreen, Matej Mohoric, Tim Wellens et Stefan Küng se sont déjà positionnés dans le haut du classement provisoire. Et au cours des dernières 48 heures, plusieurs coureurs ont fait exploser des pétards et des feux d’artifice au milieu du peloton. Lundi, le sprinteur Tim Merlier a fait parler sa vitesse lors d’un sprint endiablé dans l’étape en éventail entre Surhuisterveen et Dokkum et mardi, Stefan Bissegger a écrasé tous ses concurrents dans le contre-la-montre. Entre-temps, Remco Evenepoel a dû mettre ses ambitions en veilleuse. En raison d’un incident mécanique lundi et d’une maladie mardi, il doit déjà combler un retard d’une minute et demie sur le leader Bissegger.
Qui succédera à Mathieu van der Poel ? Et après la quatrième place d’Yves Lampaert la saison dernière, on se demande quel Belge peut monter sur le podium cette fois-ci. Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur le Tour du Benelux et profitez de tous les autres paris sportifs sur le cyclisme !
Le Tour du Benelux pour les nuls
Bye bye Eneco Tour et BinckBank Tour. Bienvenue au Tour du Benelux ! La seule course par étapes de l’UCI WorldTour qui se déroule aux Pays-Bas et en Belgique a récemment fait l’objet d’un sérieux rebranding et, à partir de 2022, les organisateurs souhaitent aussi faire une incursion dans le Grand-Duché de Luxembourg. Le Tour du Benelux porterait donc bien son nom. Les promoteurs du Tour du Benelux ont également l’ambition de rester sur le calendrier de l’UCI WorldTour après 2022.
Après seize éditions, le palmarès du Tour du Benelux est plus qu’impressionnant. Depuis la première édition en 2005, qui a été remportée par Bobby Julich, Tony Martin, Lars Boom, Zdenek Stybar, Tim Wellens, Niki Terpstra, Tom Dumoulin et Mathieu van der Poel sont montés tour à tour sur la plus haute marche du podium. Dimanche, nous saurons qui sera le successeur de Van der Poel.
Le parcours Tour du Benelux
Les dix-neuf équipes du WorldTour qui étaient au départ du Tour du Benelux, plus les écuries ProTeam Alpecin-Fenix, Sport Vlaanderen-Baloise et Bingoal Pauwels Sauces, vont se frotter à un parcours varié jusqu’à dimanche. Les première, troisième et quatrième étapes ont été façonnées pour les sprinters et les puncheurs, mardi, les spécialistes du contre-la-montre ont pu se défouler sur un parcours plat comme un billard autour de Lelystad et la sixième et septième étapes ont essentiellement été conçu pour les grimpeurs.
Les hommes qui lorgnent sur la victoire finale pourront creuser un premier écart avec leurs concurrents directs dès vendredi. Après le départ à Riemst, le peloton se dirigera vers la vallée de la Meuse où il sera confronté à une série de côtes qui vont disloquer les cuisses. La côte de Chenestre, avec des passages à 10 %, sera le bourreau de service. Dans la dernière partie du trajet de 190 kilomètres, les coureurs devront dompter à plusieurs reprises le Slingerberg (1,2 kilomètre à 5,6 %), le Keiberg (500 mètres à 5,7 %) et le Letenberg (5,7 % et 400 mètres à 8 %). Samedi et dimanche, les grimpeurs et les favoris pourront s’attaquer à la Côte de Saint-Roch, le Bosberg et le Vesten.
Que retenir des premiers jours de course ?
Lundi, Merlier a remporté son huitième laurier de la saison. Sa victoire au sprint en Frise n’est évidemment pas du même calibre que son triomphe dans la deuxième étape du Giro, mais le coureur d’Alpecin-Fenix a encore fait parler de lui. Avec l’aide de Gianni Vermeersch, Merlier a pu sortir au bon moment et il a aisément terminé le travail devant Phil Bauhass et Álvaro Hodeg. De son côté, Stanisław Aniołkowski de Bingoal Pauwels Sauces s’est fait plaisir en terminant au milieu du peloton des sprinters.
Le retour de Peter Sagan a été sapé après une vilaine chute, mais c’est surtout Evenepoel qui a attisé la curiosité. Une panne d’équipement lui a fait perdre une minute sur les autres favoris et, après la course, il a ostensiblement cherché la confrontation avec Vermeersch, le coureur qui, selon lui, était à l’origine de son problème mécanique.
Mardi, c’était au tour du coureur suisse Bissegger de faire le show lors du contre-la-montre de 11,1 km. Avec une vitesse moyenne de 55 km/h, il a même dilapidé le champion européen du contre-la-montre Küng. Bissegger est le nouveau leader du Tour du Benelux et prendra le départ de la troisième étape avec une avance de 19 secondes sur Asgreen. Mais est-ce que Bissegger et ses partenaires d’EF Education-Nippo ont les qualités et les ressources nécessaires pour défendre le maillot de leader jusqu’au bout ?
Le programme des prochains jours
Mercredi 01/09 : Essen – Hoogerheide (168,3 km)
Jeudi 02/09 : Aalter – Ardooie (166,1 km)
Vendredi 03/09 : Riemst – Bilzen (188 km)
Samedi 04/09 : Ottignies-Louvain-la-Neuve – Houffalize (207,6 km)
Dimanche 05/09 : Namur – Grammont (180,9 km)