Le compte à rebours de l’EURO 2020 est lancé : quel pays sera la révélation du tournoi ?

La Russie, l'Ukraine et la Suède sont trois équipes qui peuvent créer la surpris lors de l'EURO 2020.
Lors du championnat d’Europe en 2016, l’Islande n’a été éliminée qu’en quart de finale par la France. Quel pays sera la révélation de l’EURO 2020 ?

Plus que deux mois et l’EURO 2020 ouvrira enfin ses portes. Alors que les joueurs sont dans la dernière ligne droite de leurs compétitions nationales et des deux Coupes d’Europe, la ferveur est presque palpable dans les douze villes hôtes réparties à travers l’Europe. De Bakou à Glasgow et de Saint-Pétersbourg à Séville, ils sont impatients de voir la crème de la crème du football européen en action. 

La Turquie et l’Italie donneront le coup d’envoi du tournoi le 11 juin au stade olympique de Rome et, exactement un mois plus tard, la finale se déroulera dans le mythique stade de Wembley à Londres. À l’approche de l’EURO, notre analyste maison Vince Montesano abordera un sujet spécifique toutes les deux semaines. Cette semaine, il se penche sur les candidats pour le titre de meilleur buteur.

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Qui succédera à l’Islande ?

Quoi qu’il arrive, le pays qui veut devenir champion d’Europe en juillet devra se défaire de la France, la Belgique, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne ou l’Italie en finale. Mais quel pays suivra les traces du Danemark (EURO 1992), la République tchèque (EURO 1996), la Grèce (EURO 2004) et le Portugal (EURO 2016) en faisant basculer le championnat d’Europe ? Les nommés sont : le Danemark, la Croatie, l’Ukraine, l’Autriche, la Pologne, la Russie, la République tchèque, la Turquie et la Suisse. Le profil des candidats est bien connu : ils ne sont pas pris au sérieux au début du tournoi, ils parviennent à faire profil bas en phase de groupes, ils éliminent un pays de premier plan dans la phase à élimination directe et lorsque tout le monde se rend compte du danger, il est déjà trop tard. ‘’Il est de notoriété publique qu’une révélation suscite beaucoup de sympathie et qu’elle en tire un avantage supplémentaire’’, explique Montesano. ‘’Je prends l’exemple de l’Islande. Lors du dernier championnat d’Europe, ils ont survécu à leur groupe, puis ils ont éliminé l’Angleterre et, en quart de finale, ils ont donné du fil à retordre à la France. Les Islandais ont prouvé qu’après la phase de groupes, le tournoi prend une dimension différente et qu’à ce stade de la compétition, tout est possible. N’oubliez pas que les pays du top ont de plus en plus de mal à gagner contre un soi-disant petit pays.’’

La roulette russe

Trois ans après la Coupe du monde 2018, la Russie fera de nouveau office d’hôte lors d’un grand tournoi. En effet, ils joueront leurs trois matchs de poules à Saint-Pétersbourg. Le fait de jouer à domicile, pourrait faire la différence entre la deuxième place derrière la Belgique ou la troisième place. On ne s’attend pas à ce que la Russie fasse des vagues dans le premier match contre les Diables Rouges, car dans les éliminatoires elle n’était pas du tout de taille à se mesurer aux Belges. Mais avec le soutien de leurs supporters, ils peuvent facilement redresser la barre dans les deux matchs suivants. Et une fois qu’ils auront trouvé leur vitesse de croisière, ils pourraient surprendre l’un des favoris dans la phase à élimination directe. Ce scénario s’était déjà produit lors de la dernière Coupe du monde. Les Russes avaient éliminé l’Espagne en huitièmes de finale, avant d’être éliminés par le futur finaliste, la Croatie, aux tirs au but.

La Russie est un habitué des grands tournois – depuis le début des années 80, les Russes n’ont manqué que six Coupes du monde ou Championnats d’Europe – et elle se ridiculise rarement. Mais depuis des années, la Russie est trop dépendante de son capitaine Artyom Dzyuba, qui a marqué 29 buts en 50 matchs. ‘’Ne sous-estimez pas la Russie. Ils jouent à domicile et ils voudront faire passer un message’’, déclare Montesano. ‘’Ilzat Akhmetov, du CSKA Moscou, est un milieu de terrain étincelant. L’ailier Mário Fernandes, qui est rapide et est très endurant, est quelqu’un qu’il faut surveiller en permanence, et Aleksandr Golovin est extrêmement dangereux sur les phases arrêtées. Mais quand on passe en revue tout le noyau, on arrive à la conclusion qu’il ne s’agit pas d’une équipe dont les individualités se démarquent vraiment. Ils doivent compter sur leur esprit d’équipe.’’

Grâce à l’avantage du terrain, la Russie peut aller loin. De son côté, la Suisse jouera ses matches de groupe à Rome et à Bakou, mais les hommes de Vladimir Petković ne seront guère gênés par ce handicap. La Suisse a montré de belles choses dans la Nations League et récemment elle a réussi à revendiquer sa place dans le peloton de tête du football européen. Dans le groupe C, l’Ukraine devrait être capable de prendre la deuxième place devant l’Autriche et la Macédoine du Nord. Et que pouvons-nous attendre de la Suède ? Ils ont terminé deuxième dans les qualifications pour l’EURO après l’Espagne et avec Zlatan Ibrahimovic, ils ont réalisé un transfert fantastique. Montesano : ‘’La présence d’Ibrahimovic est une excellente nouvelle pour la Suède. Ces dernières années, les Suédois avaient une équipe moins compétitive que d’habitude et ils ont commencé à jouer de manière très défensive. Le milieu de terrain Emil Forsberg a le sens du but, mais l’équipe a des difficultés à marquer. Avec Ibrahimovic, ils ont quelqu’un qui peut apporter le danger à tout moment dans le rectangle adverse. Je pense que la Suède est une équipe de haut niveau et qu’avec un peu de chance, elle peut même atteindre les demi-finales.’’

Tueur de géants

Lors de chaque championnat européen, il y a un petit poucet qui se distingue en éliminant un gros calibre. Depuis le passage de 16 à 24 équipes en 2016 et une phase à élimination directe dans laquelle les quatre meilleurs troisièmes sont également repêchés, les petites nations ont statistiquement plus de chances d’aller loin dans le tournoi. Il y a cinq ans, l’Irlande du Nord, l’Islande et la Slovaquie étaient les trouble-fêtes de service. Cette année, selon Montesano, la Finlande et la Macédoine du Nord sont en lice pour une nomination en tant que casse-cou du tournoi. ‘’Avec le format actuel, même une équipe modeste comme la Finlande peut aspirer à une place en huitièmes de finale. Mais je parie sur la Macédoine du Nord en particulier. Ils ont gagné en Allemagne récemment (1 – 2) et ils se donneront corps et âme pour ne pas se faire humilier par les Pays-Bas, l’Ukraine et l’Autriche. Et je suis sûr que Goran Pandev et ses coéquipiers auront comme objectif de surprendre tout le monde lors de leur première participation à l’EURO. Mais je pense qu’ils seront également heureux s’ils prennent au moins deux points. Pour être honnête, je suis toujours curieux de savoir ce que ce genre de pays peut apporter au championnat européen.’’

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