Ce n’est ni le Tour de France, ni Wimbledon, ni la Coupe du monde de natation, ni la Coupe du monde d’athlétisme, ni la Coupe du monde de basket ou rugby masculin, mais bien la Coupe du monde de football Féminin en Australie et en Nouvelle-Zélande qui est l’événement sportif de l’année 2023. Après le succès retentissant de la Coupe du monde en France il y a quatre ans, cette édition battra à nouveau des records. En l’absence des Red Flames, tombées dans les barrages, les amateurs de foot en Belgique seront particulièrement curieux de voir comment les Pays-Bas vont se débrouiller Down Under.
Si la Nouvelle-Zélande a réalisé un véritable exploit en battant la Norvège d’Ada Hegerberg, dans le groupe B, les supporters des quatre prétendants sont restés sur leur faim. C’est finalement l’Australie qui a inscrit le seul but du groupe sur… penalty. Au cours des quatre prochains jours, les équipes des poules E et F entreront en scène, ce qui signifie que les États-Unis, les Pays-Bas, la France et le Brésil vont se relayer pour divertir le public. Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur la Coupe du Monde Féminine 2023 et profitez de tous les autres paris sportifs sur le football.
Le groupe E en bref
Les États-Unis, vont-ils entrer dans l’histoire en Australie et en Nouvelle-Zélande ? Après les tentatives infructueuses de l’Italie en 1950 et du Brésil en 1966 chez les hommes, et de l’Allemagne en 2011 chez les femmes, c’est au tour des États-Unis d’essayer de devenir la première nation à remporter la Coupe du monde trois fois de suite. Par rapport à il y a quatre ans, la Dream Team devra se passer de Carli Lloyd (retraite), de la capitaine Becky Sauerbrunn (blessée) et de Tobin Heath (blessée). De plus, Alex Morgan, Megan Rapinoe et Kelly O’Hara ont pris de l’âge, quatre ans pour être précis, et elles entament peut-être leur dernier mondial.
En fait, tout dans le groupe E tourne autour du choc entre les Pays-Bas et les États-Unis lors de la deuxième journée. Dans le meilleur des cas, le Portugal jouera le rôle d’arbitre dans la bataille entre les deux favoris du groupe. Les chances des Pays-Bas de prendre ne fût-ce qu’un point contre les États-Unis sont extrêmement minces. Dans les confrontations directes, le score est de 5 – 0 en faveur des Américaines. En 2019, les États-Unis avaient remporté le titre mondial à Paris grâce à une victoire 2 – 0 contre les Pays-Bas. Il y a deux ans, les Américaines avaient été trop fortes pour leurs homologues néerlandaises en quart de finale du tournoi olympique de football au Japon. Par deux fois, Rapinoe avait fait le show pour les États-Unis. En finale de la Coupe du monde, elle avait marqué le 1 – 0 sur penalty et sa célébration a donné lieu à l’une des photos les plus emblématiques du football féminin. En 2021, Rapinoe, l’une des figures emblématiques du foot féminin, avait marqué le but décisif dans la série de penalties. Par deux fois, Sari van Veenendaal se trouvait entre les perches. La gardienne néerlandaise, parviendra-t-elle à arrêter Rapinoe cette fois-ci ?
Les matchs du groupe E
22 juillet États-Unis – Vietnam (3 h)
23 juillet Pays-Bas – Portugal (9 h 30)
27 juillet États-Unis – Pays-Bas (3 h)
27 juillet Portugal – Vietnam (9 h 30)
1 août Vietnam – Pays-Bas (9 h)
1 août Portugal – États-Unis (9 h)
Le groupe F en bref
Le groupe F est un copier-coller du Groupe E. C’est-à-dire que les deux équipes de tête, la France et le Brésil, ne laisseront rien passer face à leurs adversaires, la Jamaïque et le Panama. En principe, la France est plus forte que la Seleção. Les Bleues n’ont perdu aucune de leurs 11 confrontations contre le Brésil et elles peuvent jouer libérées depuis le départ de l’ennemi public Corinne Diacre. Mais toute l’attention dans ce groupe se portera évidemment sur Marta. La meilleure joueuse brésilienne de l’histoire, surnommée la « Pelé en jupon », en est à sa sixième Coupe du monde ! En 2019, elle est devenue la première footballeuse, tout genre compris, à marquer lors de cinq Coupes du monde différentes. C’est seulement quelques années plus tard que Cristiano Ronaldo et la vétérane canadienne Christine Sinclair ont pu imiter ce tour de force.
En dehors de Marta et la jeune prodige Ary Borges, la star du Brésil se prénomme Pia Sundhage. La Suédoise n’est que la deuxième femme et la deuxième étrangère à diriger l’équipe féminine brésilienne. Avec 34 victoires en 55 matchs, elle est d’ores et déjà l’entraîneur ayant gagné le plus de matchs avec le Brésil. L’année dernière, Sundhage avait remporté la Copa Américana Femenina, mais ce n’était qu’un échauffement en vue de la tâche ardue qui l’attend dans ce mondial.
Les matchs du groupe F
23 juillet France – Jamaïque (12 h)
24 juillet Brésil – Panama (13 h)
29 juillet France – Brésil (10 h 30)
29 juillet Panama – Jamaïque (14 h 30)
2 août Panama – France (12 h)
2 août Jamaïque – Brésil (12 h)