Plus qu’une semaine et l’EURO 2020 ouvrira enfin ses portes. Récemment, Villarreal et Manchester City ont mis la main sur l’Europa League et la Champions League et dans quelques jours une poignée de chanceux auront l’occasion de se distinguer avec leur équipe nationale. Il faut dire que la ferveur est presque palpable dans les onze villes hôtes réparties à travers l’Europe. De Bakou à Glasgow et de Saint-Pétersbourg à Séville, les gens sont impatients de voir la crème de la crème du football européen en action.
La Turquie et l’Italie donneront le coup d’envoi du tournoi le 11 juin au stade olympique de Rome et, exactement un mois plus tard, la finale se déroulera dans le mythique stade de Wembley à Londres. À l’approche de l’EURO, notre analyste maison Vince Montesano examinera de plus près chaque groupe. Aujourd’hui, on se penche sur le groupe A où l’Italie, la Turquie, le Pays de Galles et la Suisse se mettront en quête d’un ticket pour le prochain tour. Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur l’EURO 2020 et profitez de tous les autres paris sportifs sur le football !
Que pouvons-nous attendre du groupe A ?
Le sélectionneur italien Roberto Mancini a laissé entendre que son équipe aura du mal à se débarrasser de la Turquie, la Suisse et le Pays de Galles, mais c’est faire violence à la vérité. En effet, les Gli Azzurri ont remporté leurs dix matches de qualification en affichant une différence de buts de 37-4. Seule la Belgique a marqué plus de buts et en a concédé moins. Avec des hommes comme Gianluigi Donnaruma, Marco Veratti, Alessandro Bastoni, Nicolò Barella, Lorenzo Insigne et Frederico Chiesa, Mancini a également trouvé le mélange parfait de joueurs ayant l’expérience des grandes compétitions et de jeunes talents. Le match d’ouverture entre l’Italie et la Turquie, une équipe qui a battu les Pays-Bas (4 – 2) et la France (1 – 0) à domicile ces deux dernières années, nous donnera déjà un premier indice sur les rapports de forces dans le groupe. « Sur le papier, l’Italie est favorite et la Turquie et la Suisse se battront pour la deuxième et troisième place », déclare Montesano. « D’après moi, l’Italie fait même partie des outsiders pour la victoire finale. C’est typiquement une équipe qui prospère au fur et à mesure que le tournoi avance. Dès qu’elle passe la phase de groupes, elle arrive à rehausser son niveau et accroître ses chances de victoire. Je dois dire qu’ils ne sont pas aussi forts qu’il y a dix ou quinze ans, mais il serait stupide de ne pas tenir compte d’eux. »
Quel est le match à ne pas rater ?
Turquie – Italie sera l’un des matchs les plus suivis du Championnat d’Europe. Non pas parce que c’est une grosse affiche, mais parce que c’est le match d’ouverture du tournoi. Ajoutez à cela soixante millions de passionnés de foot italiens et 83 millions de Turcs déchaînés et il serait logique que ce match batte plusieurs records d’audience. « En Belgique, il y aura aussi beaucoup d’intérêt pour ce match », dit Montesano. « Car ce sont deux pays qui ont fourni de la main-d’œuvre pour travailler dans les mines belges et depuis, de nombreuses familles ont construit un avenir en Belgique. »
Lors de la deuxième journée de l’EURO 2000, la Turquie et l’Italie s’étaient rencontrées pour la première et dernière fois dans un tournoi. Le match à Arnhem avait tourné à l’avantage de l’Italie (2 – 1), mais pour finir les deux équipes avaient réussi à se qualifier pour le deuxième tour. En 2002 et en 2006 les deux matchs amicaux entre les deux équipes se sont soldés par un match nul 1 – 1. Notez qu’en 2002, personne d’autre que Şenol Güneş était déjà sur le banc de touche en tant qu’entraîneur.
Quel est le joueur à surveiller ?
Merih Demiral a fait une saison plus qu’honorable avec la Juventus et il est le pilier de la défense turque. Mais les supporters turcs comptent surtout sur leur capitaine Burak Yılmaz pour mener la Turquie au second tour. Yilmaz a offert le titre de champion de France au LOSC et il s’est fait remarquer avec un triplé contre les Pays-Bas lors des qualifications pour la Coupe du monde au Qatar, fin mars. Suite à la blessure de Cenk Tosun, qui était le meilleur buteur de la Turquie avec cinq buts lors de la campagne de qualification pour l’EURO, la pression sur les épaules de Yilmaz sera presque insoutenable. L’attaquant de 35 ans veut en tout cas faire mieux qu’à l’EURO 2016, où il n’avait marqué qu’une fois en phase de poules. Et qui sait, il pourra peut-être sortir de l’ombre de son légendaire prédécesseur Hakan Sukur ?
Qui va gagner le groupe ?
Italie : 1,59
Suisse : 5,80
Turquie 6,20
Pays de Galles : 8.40
Qui est candidat pour être meilleur buteur ? (*)
Ciro Immobile (Italie) : 20.00
Burak Yilmaz (Turquie) : 40.00
Andrea Belotti (Italie) : 40.00
Gareth Bale (Pays de Galles) : 50.00
Lorenzo Insigne (Italie) : 50.00
Le programme
11 juin à 21 h
Turquie – Italie (Rome)
12 juin à 15 h
Pays de Galles – Suisse (Bakou)
16 juin à 18 h
Turquie – Pays de Galles (Bakou)
16 juin à 21 h
Italie – Suisse (Rome)
20 juin à 18 h
Italie – Pays de Galles (Rome)
20 juin à 18 h
Suisse – Turquie (Bakou)
(*) Les cotes annoncées sont susceptibles d’être modifiées à tout moment.