Le 6 juin, la NBA célébrait son 75e anniversaire et dans la nuit de mardi à mercredi, la 76e édition de la plus célèbre compétition de basket au monde a démarré sur les chapeaux de roues. Milwaukee Bucks – Brooklyn Nets (127 – 104) dans la Conférence Est et LA Lakers – Golden State Warriors (114 – 121) dans la Conférence Ouest ont tenu toutes leurs promesses. Et force est de constater que les spectateurs du Fiserv Forum de Milwaukee et du légendaire Staples Center de Los Angeles ont immédiatement eu droit au feu d’artifice nécessaire. Est-ce le signe avant-coureur d’une saison fracassante au cours de laquelle les Milwaukee Bucks, les Phoenix Suns, les Golden State Warriors, les Brooklyn Nets et Utah Jazz écraseront leurs adversaires ? À moins que les membres du Big Three, composé de LA Lakers, Chicago Bulls et Miami Heat, réussissent à restaurer leur règne ? Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur la NBA et profitez de tous les autres paris sportifs sur le basket !
Une intersaison rocambolesque
C’était dans l’air depuis un moment, mais le 12 août et le 5 octobre, Kyle Korver et Pau Gasol, respectivement, ont officiellement pris leur retraite de la NBA. Gasol était avec le regretté Kobe Bryant un des instigateurs de l’équipe des Lakers qui a remporté deux titres consécutifs en 2009 et 2010. Et les grands connaisseurs se souviendront de Korver comme d’un tireur d’élite, qui a marqué le plus grand nombre de tirs à trois points de l’histoire de la ligue professionnelle américaine après Ray Allen, Stephen Curry et Reggie Miller.
Les fans de NBA peuvent toutefois pousser un soupir de soulagement, car pour la première fois depuis la saison 2018 – 2019, les 30 équipes auront à nouveau 82 matchs dans leur assiette. Mais cette nouvelle positive a été complètement éclipsée par l’opposition de plusieurs joueurs de se faire vacciner contre la COVID-19. Entre-temps, 96 % des joueurs ont fait leur vaccin et la direction des Brooklyn Nets a fait forte impression la semaine dernière en suspendant son joueur vedette Kyrie Irving, le chef spirituel de la rébellion, tant qu’il ne se fera pas vacciner.
Les amateurs de basket en Belgique ont cru pendant plusieurs semaines que Vrenz Bleijenbergh deviendrait le premier Belge en NBA depuis Didier Mbenga en 2011, mais lors de la draft, les choses se sont gâtées pour le natif d’Anvers. Bleijenbergh a temporairement mis de côté son rêve américain et a quitté les Giants d’Anvers pour rejoindre l’équipe espagnole du Real Betis.
Un 2e titre de rang pour les Bucks ?
En 2010, les Lakers avaient remporté leur seizième titre de l’histoire du club et depuis, sept franchises différentes se sont approprié la couronne de champion du monde de basket. En résumé : la NBA est soumise à des rapports de force en constante évolution et dans ce contexte, il ne sera pas facile pour les Bucks de remporter un deuxième titre consécutif. Le club basé dans l’état du Wisconsin ne part pas favori et comme la saison dernière, il pourra se complaire dans le rôle d’outsider. Mais lors de l’ouverture de la saison, Giánnis Antetokoúnmpo, Khris Middelton, Pat Connaughton et Jordan Nwora se sont littéralement baladés face aux Nets, qui devraient pourtant être au sommet de leur art cette saison. Antetokoúnmpo s’est particulièrement distingué avec 32 points, 14 rebonds et 7 passes décisives. Il est clair que le joueur Grec de 26 ans convoite un troisième titre de MVP en quatre saisons. Mais il aura fort à faire pour se défaire de ses concurrents Européens Luka Doncic et Nikola Jokić.
Un trio hors du commun
De 2014 à 2017, la MSN – le trio composé de Lionel Messi, Luis Suarez et Neymar – a régné de main de maître sur le continent européen avec le Barça. Avec Kevin Durant, Kyrie Irving et James Harden, les Brooklyn Nets possèdent leur propre trio extraterrestre depuis janvier. Quand les trois magiciens sont sur le terrain, les Nets sont quasiment imbattables. Mais en raison de blessures, de préoccupations personnelles et d’autres difficultés extra-sportives, le trio n’a passé que 202 minutes ensemble sur les parquets américains la saison dernière. Et cette saison encore, les supporters des Brooklyn Nets risquent de ne pas pouvoir profiter de leur divin trio, car Irving ne donne pas l’impression de vouloir revenir sur sa décision concernant sa vaccination.
Néanmoins, tout le monde s’attend à ce que l’entraîneur Steve Nash mène les Nets à un premier titre historique cette saison. L’absence d’Irving est un revers, mais Nash a largement de quoi faire avec Blake Griffin, James Harden, Kevin Durant et le nouveau venu Patty Mills. Surtout que la saison dernière, Brooklyn s’était seulement incliné au bout du septième match des demi-finales de la Conférence Est face au futur champion Milwaukee.
The beast from the east
C’est un cliché qui est bien ancré dans l’esprit des amateurs de NBA : la Conférence Ouest serait d’un niveau supérieur à la Conférence Est. Ce préjugé a été alimenté par la domination des Spurs, des Lakers et des Warriors, qui ont remporté treize des vingt et un titres depuis le début du XXIe siècle. De plus, la route vers la finale de la NBA était à chaque fois compliquée par des insurrections intempestives des Dallas Mavericks, Oklahoma City Thunder, Memphis Grizzlies ou les Houston Rockets.
Mais ces dernières années, l’Est a rattrapé son retard. Brooklyn et Milwaukee se sont hissés au sommet de la NBA et sont largement favoris pour remporter le Larry O’Brien NBA Championship Trophy. Et des équipes comme Miami Heat, qui a en sa possession le trident Jimmy Butler – Bam Adebayo – Kyle Lowry, Chicago Bulls, Atlanta Hawks et Boston Celtics ne se contentent plus d’un rôle secondaire. En plus de ça, les meilleurs joueurs de la ligue comme Giannis Antetokounmpo, Kevin Durant, James Harden, Joel Embiid, Kyrie Irving, Jayson Tatum, Jimmy Butler, Bradley Beal et Zach LaVine ont choisi de poursuivre leur carrière dans la Conférence Est. On pourrait dire que tous les acteurs reconnus de la Conférence Est ont réussi à se défaire de leur complexe d’infériorité.
The best of the west
Westbrook!!! @Lakers. Le tweet dont Romelu Lukaku a fait part au monde entier le 30 juillet n’avait rien d’anodin. Le transfert de Russell Westbrook des Washington Wizards aux LA Lakers a bien sûr fait le buzz de l’autre côté de l’Atlantique, mais ce transfert a également fait l’effet d’une bombe chez les adeptes de la NBA en Europe. Moins d’une semaine plus tard, c’était au tour du vétéran Carmelo Anthony d’emménager dans la Cité des Anges. Au total, les Lakers ont fait l’acquisition de dix nouveaux joueurs, dont seuls Malik Monk (23 ans) et Kendrick Nunn (26 ans) ont moins de 30 ans. De l’équipe qui s’était inclinée au premier tour des playoffs la saison dernière face aux Suns, il ne reste plus que LeBron James, Anthony Davis et Talen Horton-Tucker.
Les vieux briscards des Lakers peuvent s’attendre à une lutte acharnée avec trois autres franchises. Les Golden State Warriors sont de retour, les Suns, finalistes malheureux de l’édition précédente, peuvent continuer sur leur lancée et on s’attend à ce que les joueurs d’Utah Jazz, qui était la meilleure équipe la saison dernière avec 52 victoires, carburent à nouveau pendant la première phase de la compétition.
Le programme :
Du 19 octobre au 10 avril : saison régulière
12 avril au 15 avril : play-in tournament
Du 16 avril au 1er juin : playoffs
Du 2 au 19 juin : finales NBA