Des dunks supersoniques, des blocks déroutants, des coups de buzzer improbables, des pom-pom girls époustouflantes et du trashtalk mélodieux. Bienvenue dans la NBA ! À peine deux mois et demi après la victoire des Lakers en finale de la NBA dans l’AdventHealth Arena en Floride, les Brooklyn Nets et les Golden State Warriors donneront le coup d’envoi de la nouvelle saison à 1 h du matin, heure belge. La présaison a été de courte durée mais pour éviter une perte de revenus d’un milliard de dollars, la caravane du troisième sport américain en matière de popularité, a dû redémarrer avant Noël. À cause du Covid-19, toutes les équipes joueront 72 au lieu des 82 matchs habituels pendant la saison régulière et, comme il y a quelques mois, la NBA a prévu le Play-in tournament pour les septièmes, huitièmes, neuvième et dixièmes de chaque conférence.
Les Lakers de Los Angeles et les Celtics de Boston sont actuellement côte à côte au nombre de titres (17). Dans le cas où les Californiens réussiraient à prolonger leurs titres, ils déclasseront les Celtics et seront pour la première fois depuis les années 60 la meilleure franchise de basket des États-Unis. Si la logique est respectée, cette édition rentrera donc dans les livres d’histoire. Les Lakers vont-ils à nouveau s’emparer du Trophée Larry O’Brien ? Est-ce que les Milwaukee Bucks auront le culot de défier les Lakers pour gagner leur premier titre depuis 1971 ? À moins que les Golden State Warriors, les Dallas Mavericks ou les Philadelphia 76ers créent la grosse surprise ?
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Fratricide à Los Angeles ?
La saison dernière, LeBron James a personnellement mis fin à une période de dix ans de disette des Lakers en marquant une moyenne de 29,8 points lors des six matchs des finales NBA contre Miami Heat. James aura 36 ans fin décembre, mais sa faim de victoires est restée intacte. Au lieu de se la couler douce au bord d‘une plage californienne, King James est bien déterminé à propulser les Lakers vers un deuxième titre consécutif. Dire que James est une équipe à lui tout seul serait un peut-être exagéré, mais cela en a tout l’air. Seul Anthony Davis arrive à talonner James en matière de talent pur. Avec l’arrivée de Dennis Schröder, Montrezl Harrell et Marc Gasol, l’entraîneur Frank Vogel pourra en tout cas donner un peu plus de repos à ses deux stars pendant la saison régulière.
Cette saison, la plus grande menace des Lakers à l’ouest, ne viendra pas des Golden State Warriors, qui ont dominé la NBA pendant cinq ans d’affilée, mais de leurs voisins LA Clippers. Les Clippers ne n’ont jamais atteint la finale de la Conférence Ouest depuis leur création en 1970 et ils auront à cœur de riposter après avoir subi la saison passée l’un des plus grands effondrements de l’histoire des éliminatoires de la NBA. L’entraîneur Tyronn Lue, champion en 2016 avec les Cleveland Cavaliers, a remplacé Doc Rivers et sa mission première sera de stabiliser la défense autour du duo frivole Kawhi Leonard – Paul George. S’il réussit, un fratricide pourrait se dessiner dans les rues de Los Angeles. Coïncidence ou non, mais les Clippers et les Lakers s’affronteront au Staples Center lors de la journée inaugurale du championnat.
Qui sont les outsiders ?
Brooklyn Nets, Milwaukee Bucks et Miami Heat sont les noms qui reviennent le plus souvent en tant qu’outsiders pour le titre. Et ce sont surtout les Bucks qui ont la cote. Une coïncidence ? Non, pas vraiment. Tout le monde se souvient de leur démonstration de force lors de la saison régulière où ils s’étaient montrés la meilleure équipe des deux Conférences avec 57 victoires et 17 défaites. De nombreux spécialistes étaient même persuadés qu’ils allaient tout balayer sur leur passage pendant les play-offs, mais l’aventure des Bucks a été brutalement interrompue par Miami Heat en demi-finale de la Conférence Est. En théorie, l’achat de Jrue Holiday est le complément parfait pour Giannis Antetokounmpo et Khris Middleton. Dans les semaines à venir on verra si ce trio pourra répondre aux grandes attentes du côté du Winsconsin.
Miami Heat est le champion en titre de la Conférence Est et ils se sont seulement inclinés lors du sixième match des finales NBA contre les Lakers. Cela ouvre des perspectives pour les mois à venir. Et ce n’est sûrement pas le talent qui manque chez les Heats : l’entraîneur Erik Poelstra avait déjà Kendrick Nunn, Bam Adebayo et Tyler Herro sous la main et lors de la draft il a pu ajouter le prometteur Precious Achiuwa à son noyau. La question est de savoir si ce groupe de jeunes talents ne va pas craquer à cause de la succession rapide des matchs.
Et puis il y a les Brooklyn Nets qui ont une ossature d’exception dans laquelle Kevin Durant, Kyrie Irving, Deandre Jordan et Spencer Dinwiddie font la loi. L’objectif du staff des Nets, qui ont échoué à la 7e place de la Conférence Est la saison dernière, sera de maintenir à flot les vieux briscards Durant, Irving et Jordan.
Quelles franchises seront les heureux perdants ?
La ‘Dub Nation’ a perdu son royaume. Même les fans les plus optimistes des Golden State Warriors sont résignés et admettent volontiers que leur équipe devra se battre jusqu’au bout pour accéder aux play-offs. Les Warriors sortent d’une saison calamiteuse, ponctuée par un taux de victoires spectaculairement faible de 0,231 et d’un titre de pire franchise de la NBA. Faire pire, ça relèverait du miracle. Mais l’absence de l’arrière Klay Thompson, qui s’est déchiré le tendon d’Achille en novembre et qui sera indisponible tout au long de la campagne, implique que les hommes de Steve Kerr vont être à la traîne jusqu’à la fin de la saison. Tout semblait pourtant bien ficelé : avec Thompson, Stephen Curry, Draymond Green, Andrew Wiggins et James Wiseman, le numéro deux de la Draft de 2020, les Warriors avaient une équipe de base qui pouvait ambitionner les cinq premières places de la Conférence Ouest. Maintenant, Kerr va devoir utiliser Wiggins et Kelly Oubre comme shooting guard pour pallier la blessure de Thompson.
Cleveland Cavaliers est une autre franchise qui est tombée en ruine après des années de domination nationale. De 2015 à 2018, la franchise de l’Ohio a participé quatre fois de suite à la finale de la NBA, mais aujourd’hui elle peut simplement s’accrocher au fait qu’un grand talent comme Darius Garland foulera encore le parquet de la Rocket Mortgage FieldHouse cette saison. D’autres franchises majeures comme les New York Knicks, qui n’ont pas disputé les play-offs depuis sept saisons, les Detroit Pistons, les Sacramento Kings, les San Antonio Spurs et les Chicago Bulls peuvent au mieux viser la dixième place de leur propre conférence.
Qui sont les manitous à surveiller ?
Comme les années précédentes, on s’attend à voir des prouesses de la part d’artistes tels que LeBron James (LA Lakers), Giannis Antetokounmpo (Milwaukee Bucks), T.J. Warren (Indiana Pacers), Jimmy Butler (Miami Heat), Kawhi Leonard (LA Clippers), Stephen Curry (Golden State Warriors), James Harden (Houston Rockets), Nikola Jokic (Denver Nuggets), Trae Young (Atlanta Hawks), Donovan Mitchell (Utah Jazz), Luka Doncic (Dallas Mavericks) et Kevin Durant (Brooklyn Nets), etc… Il y en a pour tous les goûts !
Mais dans les mois à venir, un certain nombre de prodiges juvéniles se produiront aussi sur scène. Il suffit de penser à Zion Williamson, 20 ans, et qui est le premier joueur né dans les années 2000 qui a été drafté par en NBA. L’ailier a été présenté comme la future superstar de la NBA, mais sa première saison a été minée par une grave blessure au ménisque et l’irruption du Covid-19. Williamson a perdu plus de dix kilos pendant l’intersaison et il est censé mener les Pélicans de la Nouvelle-Orléans en play-offs pour la première fois en trois saisons.
Tout comme Williamson, qui a été le premier choix de la draft en 2019, les attentes autour du premier choix de 2020 Anthony Edwards (Minnesota Timberwolves) seront élevées. D’autres jeunes pousses qui pourraient faire le buzz se prénomment Jamal Murray (Denver Nuggets), Tyler Herro (Miami Heat), Brandon Ingram (New Orleans Pelicans), LaMelo Ball (Charlotte Hornets) et Michael Porter Jr (Denver Nuggets).
Programme :
22 décembre au 4 mars : 1ère moitié de la saison régulière
5 au 10 mars : All Star break
11 mars au 16 mai : 2ème moitié de la saison régulière
18 mai au 21 mai : Play-in tournament
22 mai au 22 juillet : play-offs