Depuis le début de la saison, les fans de Formule 1 se régalent. La lutte pour la suprématie mondiale entre Lewis Hamilton et Max Verstappen a éclaté lors du premier Grand Prix de Bahreïn et les deux hommes n’ont pas l’intention de céder d’un pouce. En gagnant le Grand Prix de Monaco, Verstappen enverrait un message fort au tout-puissant Hamilton. Est-ce qu’Hamilton remportera sa troisième victoire consécutive de la saison ? À moins que Verstappen parvienne à combler l’écart de quatorze points ? Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur le Grand Prix de Monaco et profiter de tous les autres paris sportifs de Formule 1.
Un circuit vicieux
Le Grand Prix de Monaco est un monstre impitoyable qui se nourrit chaque année de pilotes inexpérimentés. À cause de son circuit serré et sinueux d’à peine 3,337 km, il est également considéré comme le test ultime pour voir les compétences de conduite d’un pilote et l’agilité de la monoplace. À l’époque, Nelson Piquet avait utilisé une métaphore pour décrire la difficulté du Grand Prix de Monaco. « Piloter à Monaco, c’est comme faire du vélo dans son salon. » Le contraste avec le circuit d’il y a deux semaines à Barcelone, avec ses virages modérés et sa ligne droite de 612,5 mètres, ne pourrait pas être plus grand.
En fait, le circuit de Monaco, qui arpente les rues de Monte-Carlo et de La Condamine, n’est pas du tout étudié pour accueillir un Grand Prix moderne, mais en raison de son statut de course historique et de sa popularité auprès des pilotes et du grand public, la Fédération internationale de l’automobile (FIA) ferme les yeux chaque année.
Comme le veut la tradition, la course de dimanche, se jouera tout d’abord dans les qualifications. Les pilotes savent tous à quoi s’en tenir, car doubler dans les rues étroites de la principauté est quasiment impossible. Démarrer en pole position est donc une condition importante pour être le premier à franchir le virage Anthony Noghès et atteindre la ligne d’arrivée après 78 tours de piste.
Le making-of
En 1993, Ayrton Senna remporta sa sixième victoire à Monaco, se hissant ainsi au-dessus de Graham Hill (cinq victoires) et Michael Schumacher (cinq victoires). Vingt-huit ans après l’exploit de Senna, Hamilton peut remporter sa quatrième victoire dans ce classique. Mais ce n’est rien comparé à ses huit victoires au Grand Prix de Hongrie et à ses sept victoires au Grand Prix de Grande-Bretagne et au Grand Prix du Canada.
Avec quatorze points de retard, Verstappen est sur la piste d’Hamilton, mais les résultats du Néerlandais de 23 ans masquent une réalité effrayante. Lors des quatre premiers Grands Prix, la RB16B de Verstappen s’est révélée beaucoup plus lente que le bolide d’Hamilton. À Monaco, la vitesse ne sera pas un facteur décisif pour gagner et chez Mercedes, on affirme même que Red Bull est l’équipe à battre dans la Principauté. Quoi qu’il en soit, Monaco est un premier test important pour Verstappen, qui était contraint à l’abandon lors de ses débuts en 2015 et n’a jamais fait mieux qu’une quatrième place.
Charles Leclerc joue un match à domicile et cherchera à obtenir son premier podium depuis août 2020 à Silverstone. Sergio Perez, le coéquipier de Verstappen, devra prouver qu’il peut rendre service à son leader dans la lutte pour le titre cette saison.
Comment se portent les anciens ?
À l’exception d’Hamilton, la vieille garde du peloton fait profil bas pour l’instant. Fernando Alonso (39 ans), Kimi Räikkönen (41 ans) et Sebastian Vettel (33 ans) ne figurent même pas dans le top 10 du classement et cela ne changera probablement pas dans les semaines à venir. Räikkönen et Vettel n’arrivent pas à suivre la cadence en ce moment et ils pointent respectivement au 14e et 16e rang au classement général. Si on tient seulement compte du potentiel de leur bolide respective , Alonso est le seul des trois pilotes à pouvoir aspirer à plus qu’une place dans la moitié inférieure du tableau. À condition qu’il arrive à maîtriser son Alpine A521. Avec une dixième place au GP d’Émilie-Romagne et une huitième place au GP du Portugal, l’Espagnol a déjà fait un retour réussi en Formule 1 après s’être absenté pendant deux saisons. Et peut-être que le circuit de Monaco pourra l’inciter à se dépasser, puisque l’Espagnol a remporté la course en 2006 et 2007.
Un jubilé amer
La légendaire écurie Williams disputera son 750e Grand Prix de Formule 1 à Monaco et, pour l’occasion, ses voitures seront ornées du logo du ‘750e Grand Prix’ et des noms de cent supporters. Cependant, la dernière victoire de Williams en Formule 1 remonte déjà au 13 mai 2012, lorsque Pastor Maldonado avait franchi la ligne d’arrivée sur le Circuit de Barcelone-Catalunya avec trois secondes d’avance sur Alsonso, qui portait encore les couleurs de Ferrari.
L’époque où Williams dominait la Formule 1 est révolue. Après trois saisons de galère, terminant à chaque fois à la dernière place du championnat des constructeurs, le grand patron Jost Capito n’a qu’une seule ambition : voir un de ses pilotes finir une course dans le top 10 pour la première fois depuis juillet 2019.
Les chances de voir Nicholas Latifi ou George Russell prendre des points à Monaco sont extrêmement minces, mais au sein de l’équipe, tout le monde se réjouit du fait que la FW43B s’avère plus performante que prévue.
Le classement provisoire
Lewis Hamilton (Mercedes) 94 points
Max Verstappen (Red Bull) 80 points
Valtteri Bottas (Mercedes) 47 points
Lando Norris (McLaren) 41 points
Charles Leclerc (Ferrari) 40 points