Les Belgian Cats partent à la chasse aux médailles à la Coupe du monde en Australie

Emma Meesseman, Julie Vanloo et Julie Allemand donnent des instructions pendant un match avec les Belgian Cats.
Les joueuses vedettes des Belgian Cats, Emma Meesseman, Julie Vanloo et Julie Allemand, donnent le coup d’envoi de leur Coupe du Monde contre les USA cette nuit à 3 h 30.

L’Australie, et plus particulièrement l’État de Nouvelle-Galles du Sud, situé au sud-est du pays, est aujourd’hui l’épicentre du monde du sport. Un peu plus d’une semaine après que les meilleures cyclistes du monde aient rejoint Wollongong pour les Mondiaux de cyclisme, les meilleures nations de basket-ball féminin du moment sont descendues à Sydney pour la Coupe du monde de basket féminin.

Les États-Unis sont en quête d’un quatrième titre mondial consécutif et l’Australie, pays hôte, fera tout son possible pour gâter ses supporters. De leur côté, les Belgian Cats sont des outsiders dangereux pour décrocher la première médaille en Coupe du monde de leur histoire. Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur la Coupe du monde de basket féminin et profitez également de tous les autres paris sportifs sur le basket-ball.

La Coupe du monde pour les nuls

Le weekend passé, l’Espagne a remporté le championnat d’Europe masculin de manière convaincante et, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 1er octobre, c’est le titre mondial féminine qui est en jeu. La Russie a été exclue de la compétition et remplacée par Porto Rico. Le Nigeria s’est retiré de la compétition, ce qui a permis au Mali de se rendre en Australie. Les États-Unis, qui défendent leur titre, sont l’un des 12 pays qui seront à l’honneur à Sydney dans les deux semaines à venir. Parmi les 10 premiers du classement mondial, seules l’Espagne et la Turquie manquent à l’appel, alors que la Bosnie-Herzégovine fera ses débuts dans le tournoi. 

Par rapport à il y a quatre ans, le nombre de participants a été réduit de 16 à 12 équipes. Mais lors de la Coupe du monde en 2026, le nombre d’équipes sera à nouveau porté à 16 ! Dans cette dernière édition à 12 pays, 8 équipes pourront accéder au deuxième tour, ce qui signifie que la phase de groupes n’est qu’un petit échauffement avant l’apothéose. D’ailleurs, le vainqueur de la Coupe du monde sera récompensé par une médaille d’or et un billet pour les Jeux olympiques de Paris de 2024. 

Métamorphose belge

Dimanche passé, les Belgian Cats se sont inclinés 65 – 61 contre le pays hôte, l’Australie, dans ce qui était le dernier match de préparation avant le début de la compétition. Deux jours auparavant, elles avaient également échoué face au Japon (77 – 73). Malgré ces deux défaites, de nombreux observateurs estiment que la Belgique peut, au moins, viser une médaille. Pendant des décennies, une qualification pour les Jeux olympiques ou une Coupe du monde était hors de portée de nos basketteuses. Elles arrivaient tout juste à se qualifier pour les Championnats d’Europe de temps en temps, mais ces dernières années, les choses sont allées crescendo pour les Belgian Cats. Outre deux médailles de bronze aux Championnats d’Europe (2017 et 2021), les Belges ont brillé par une quatrième place lors de la précédente Coupe du monde (2018) et ont atteint les quarts de finale aux Jeux olympiques de Tokyo (2021).

Depuis les JO, la Belgique a connu une véritable métamorphose. Valéry Demory a succédé à Philip Mestdagh au poste de sélectionneur, Kim Mestdagh a mis sa carrière internationale en pause et Ann Wauters a pris sa retraite. La pression sera énorme sur les épaules de Julie Allemand, détentrice du record du nombre de passes décisives dans un match de Coupe du monde (13), et d’Emma Meesseman qui a été nominée dans le cinq de base du tournoi l y a quatre ans grâce à ses 18,5 points et 10,7 rebonds par match. Mais on attend avec impatience le retour d’Hind Ben Abdelkader et l’éclosion des talents Billie Massey et Maxuella Lisowa-Mbaka. On se demande si la Belgique new-look, qui sera le pays européen le mieux classé à la Coupe du monde (FIBA-5), résistera aux Américains lors du premier match de l’épreuve. Une défaite ne serait pas catastrophique et les Cats ont l’avantage de ne pas avoir à rencontrer les Américains en quart de finale.

America first

Coupe du monde 2006 au Brésil. La Team USA s’incline en demi-finale contre la Russie. Il s’ensuit une série de 52 victoires consécutives en Coupe du monde et aux JO, ainsi que sept victoires consécutives en finale de ces deux tournois. L’écart avec les autres pays se resserre et de l’équipe qui a remporté l’or olympique il y a un an, Napheesa Collier, Diana Taurasi, Sue Bird et la captive russe Brittney Griner manquent à l’appel, mais lors de la 19e édition de la Coupe du monde les États-Unis vont probablement encore assommer leurs adversaires. Avec Breanna Stewart, MVP à Tokyo et MVP lors de la dernière Coupe du monde, et A’ja Wilson, les Américaines ont dans leurs rangs deux des meilleures joueuses du monde qui peuvent gagner un match à elles seules. 

Et à quoi peuvent aspirer les autres équipes du groupe A ? La Chine et la Belgique se bousculeront pour la deuxième place. La Corée du Sud est sur une série de six défaites consécutives en Coupe du monde et sera à la recherche d’une première victoire depuis la Coupe du monde 2010 en République tchèque. Porto Rico est un nouveau venu sur la scène internationale et a perdu ses six rencontres lors de sa première apparition à la Coupe du monde 2018 et aux JO de l’année dernière. Enfin, Jonquel Jones, qui a perdu la finale de la WNBA avec le Connecticut Sun contre les Las Vegas Aces il y quelques jours, devrait également aider son pays d’adoption, la Bosnie-Herzégovine, à remporter sa première victoire en Coupe du monde.

Un succès à domicile ?

Avec l’Australie (FIBA-3), le Canada (FIBA-4), la France (FIBA-6), le Japon (FIBA-8) et la Serbie (FIBA-10), le groupe B est de loin le plus difficile des deux. Le Japon, champion d’Asie et finaliste malheureux des Jeux olympiques de Tokyo, et le pays hôte, l’Australie, vont s’en doute se disputer la première et deuxième place. On attend beaucoup de l’Australie en particulier. Les Opals devraient profiter de l’avantage à domicile et pourraient même devenir le premier pays organisateur, depuis l’ancienne Union soviétique en 1959, à remporter la Coupe du monde devant son propre public. Mais pour le reste, tout est tellement serré dans le groupe qu’il est presque impossible de prédire quelle équipe devra remballer ses valises prématurément.

Pour le Mali, le petit poucet de la poule et le participant le moins bien classée dans la hiérarchie mondiale, il s’agira surtout de faire bonne figure. Lors du tournoi qualificatif à Belgrade, les Maliens ont montré de belles choses, mais n’ont obtenu leur billet pour la Coupe du monde qu’en raison du forfait du Nigeria. Pourtant, les autres équipes ont intérêt à tenir à l’œill’ailière malienne de 1,90 m Sika Koné, qui a fait forte impression contre la France lors du tournoi de qualification avec ses 26 points et 9 rebonds. La meilleure joueuse africaine du moment a été draftée en 29e position par New York Liberty en avril dernier et la Coupe du monde sera l’occasion pour elle de prouver qu’elle a sa place dans la WNBA

Le programme des Belgian Cats

22/09 États-Unis – Belgique (15 h 30)

23/09 Belgique – Corée du Sud (5 h)

24/09 Porto Rico – Belgique (12 h 30)

26/09 Belgique – Bosnie-Herzégovine (3 h 30)

27/09 Chine – Belgique (5 h 30)

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