Commençons par un petit test : quelle a été la dernière équipe belge à remporter une médaille d’or aux Jeux olympiques ? Laissons de côté la médaille d’or remportée en 2008 à Pékin par l’équipe de relais du 4 x 100 mètres, composée d’Elodie Ouedraogo, Olivia Borlée, Hanna Mariën et Kim Gevaert, car elle a été remportée à la suite du déclassement de la Russie pour le dopage de la sprinteuse Yuliya Chermoshanskaya. Il faut donc remonter aux Jeux d’Helsinki de 1952 où André Noyelle, Robert Grondelaers et Lucien Victor avaient remporté la course sur route par équipes en cyclisme. Soixante-dix ans plus tard, c’est au tour des Red Lions de se frayer un chemin vers la gloire éternelle et de compenser les malheurs des Diables Rouges, des Belgian Cats, des Belgian Lions, des Belgian Tornados et des Belgian Cheetahs.
Est-ce que les hockeyeurs belges vont entrer dans l’histoire du sport belge ou l’Australie deviendra-t-elle championne olympique pour la deuxième fois après sa victoire à Athènes en 2004 ? Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur le hockey et profitez de tous les paris sportifs sur les Jeux olympiques.
Ce qui a précédé
En 2016 à Rio de Janeiro, les Red Lions avaient réalisé une performance incroyable en décrochant la médaille d’argent après une finale perdue contre l’Argentine (4 – 2). Cette médaille était alors le symbole d’un rêve de toute une génération de joueurs de hockey qui n’étaient jamais allés aussi loin. Dans les années qui ont suivi leur première finale olympique, une stratégie a été élaborée pour piloter les Red Lions rouges vers la plus haute marche du podium à Tokyo. Et les Belges se sont inspirés de l’Allemagne, des Pays-Bas et de l’Australie afin de construire une identité de jeu à la belge.
Maintenant, l’entraîneur Shane McLeod veut assembler la dernière pièce du puzzle. En fait, la Belgique ne peut se contenter d’une deuxième place. Après deux matchs compliqués face à la Grande-Bretagne et l’Espagne, la Belgique a montré son vrai visage contre l’Inde (5 – 2). Et au vu de son parcours abouti à Tokyo, la Belgique n’a aucune raison de se laisser impressionner par l’Australie.
The GOAT
La finale sera une histoire de penaltys corner. À Rio, les Red Lions n’avaient marqué qu’une seule fois sur un pc, alors qu’à Tokyo le compteur affiche déjà quinze conversions sur pc. Et ils le doivent principalement à Alexander Hendrickx. Après sa blessure à la tête lors du match de poule contre la Grande-Bretagne, on a craint pendant un certain temps qu’il devrait faire une croix sur le reste du tournoi, mais en phase éliminatoire, il a tiré son équipe vers le haut en marquant cinq buts contre l’Espagne et l’Inde. Avec ses quatorze buts, dont douze sur pc, le joueur de 27 ans de Pinoké est le meilleur buteur du tournoi avec une nette avance sur le second. Hendrickx fait mieux que les treize buts de Jorge Lombi à Sydney en 2000 et il se rapproche même de Ties Kruize, qui avait marqué dix-sept buts pour les Pays-Bas en 1972.
Certains observateurs considèrent qu’Hendrickx est le meilleur sleeper du monde, d’autres le voient encore comme un fêtard extravagant. Quoi qu’il en soit, la Belgique devra une fois de plus s’en remettre à Hendrickx, qui tire des boulets de canon à 120 kilomètres par heure et arrive à transformer la moitié de ses pc.
Ce que vous devez savoir sur l’Australie
Tout comme la Belgique, l’Australie a terminé à la première place de sa poule après des victoires contre le Japon (5 – 3), l’Inde (7 – 1), l’Argentine (5 – 2), la Nouvelle-Zélande (4 – 2) et un nul contre l’Espagne (1 – 1). En raison de la pandémie, les Australiens ont dû se contenter d’une série de matches d’entraînement contre les voisins néo-zélandais au cours des derniers mois, mais cela n’a pas affecté leurs performances pendant le tournoi olympique. Pour finir, les Kookaburras ont même tiré un grand avantage de leur préparation monotone. Le staff a pu analyser en profondeur l’opposition, alors que la concurrence n’a pratiquement pas pu scruter les Australiens.
Les Australiens, très forts physiquement, vont de toute façon transformer la pelouse en champ de bataille et ils joueront des coudes pour intimider la Belgique. C’est en effet le seul moyen pour eux de battre la Belgique. Mais contre une équipe comme l’Australie, les Red Lions devront concrétiser les occasions au bon moment, car les Aussies n’ont besoin que d’une petite ouverture pour marquer un but. Et contrairement aux Belges, qui ont construit leur tactique autour d’Hendrickx, l’Australie a plusieurs plans d’actions différents. Avec Blake Govers (7 buts), Timothy Brand (5 buts) et Thomas Wickham (5 buts), ils ont dans leurs rangs trois joueurs qui peuvent marquer facilement.