ZAKSA Kędzierzyn-Koźle, Itas Trentino, VakifBank Istanbul et A. Carraro Imoco Conegliano sont les quatre équipes qui mettront le feu à la Stožice Arena de Ljubljana, en Slovénie, ce soir lors des Super Finals de la CEV Champions League. Un détail ne devrait pas passer inaperçu : il y a un an, ces quatre équipes faisaient également partie dernier carré des deux finales de la plus prestigieuse compétition de clubs du volley-ball européen.
Les femmes de VakifBank Istanbul et A. Carraro Imoco Conegliano donneront le coup d’envoi à 18 heures, tandis que leurs homologues masculins du ZAKSA Kędzierzyn-Koźle et Itas Trentino entameront leur finale trois heures plus tard. Les hommes de ZAKSA Kędzierzyn-Koźle, seront-ils capables de prolonger leur titre ? Et le VakifBank Istanbul, remportera-t-il son cinquième trophée de la saison ? Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur les Super Finals de la CEV Champions League et profitez de tous les autres paris sportifs sur le volleyball.
Un déjà-vu en finale
Quatre équipes de volley-ball, dont deux écuries féminines et deux écuries masculines, qui se disputent le trophée le plus convoité en Europe le même jour à Ljubljana. Avec un gagnant qui empoche un chèque de 500 000 € et le perdant qui doit se contenter de 250 000 €. Bienvenue dans les Super Finals de la CEV Champions League ! En 2019, le traditionnel final four a été remanié afin d’arriver à un format comportant deux demi-finales (match aller-retour) et une journée finale dans la même ville réunissant les hommes et les femmes. Les Super Finals en sont à leur troisième édition – celle de 2020 a été annulée en raison de la pandémie – et après Berlin (2019) et Vérone (2020), c’est au tour de Ljubljana d’accueillir la plus lucrative des manifestations de volley-ball en Europe.
En raison de la guerre en Ukraine, un certain nombre d’équipes, tant chez les hommes que chez les femmes, ont bénéficié d’un laissez-passer pour le tour suivant. Chez les hommes, deux choses se dégagent. ZAKSA Kędzierzyn-Koźle et Itas Trentino se retrouvent pour la deuxième année consécutive dans la finale de la CEV Champions League, ce qui n’est jamais arrivé dans l’histoire du tournoi tel que nous le connaissons depuis la saison 2000 – 2001. Il est également à noter que les deux finalistes n’ont terminé que deuxième dans leurs poules. Dans le groupe C, Cucine Lube Civitanova a surclassé ZAKSA Kędzierzyn-Koźle avec cinq victoires et une défaite. Dans le groupe D, Berlin Recycling Volleys a réalisé le parcours parfait avec six victoires en six matchs, mais les Allemands se sont fait surprendre par Itas Trentino en quart de finale.
Connexion belge
« Sometimes dreams come true, happy to be part of Trentino ». Wouter D’Heer a dû se pincer l’oreille quand il a pu quitter Lindemans Aalst en juillet dernier pour réaliser le transfert de ses rêves vers Itas Trentino. Dix mois plus tard, notre compatriote originaire de la Flandre Orientale, se retrouve en finale de la CEV Champions League. Ce soir, D’Heer ne débutera pas le match – ses concurrents directs serbes Marko Podrascanin et Srecko Lisinac indispensables à l’équipe – mais il n’est pas impossible qu’il reçoive une poignée de minutes de jeu. Ça serait dans tous les cas une récompense d’envergure pour D’Heere, qui a participé à 33 matchs et a marqué un total non négligeable de 86 points.
Pour D’Heer, qui mesure plus de deux mètres, il s’agit évidemment de sa première finale de la CEV Champions League et cela vaut également pour ses coéquipiers Daniele Albergati, Oreste Cavuto, Daniele Lavia, Giulio Pinali, Riccardo Sbertoli et Julian Zenger. Le capitaine Matey Kaziyski, quant à lui, dispute la cinquième finale de la CEV Champions League de sa carrière. II en a gagné trois avec Trentino (2009, 2010, 2011) et perdu une avec Halkbank Ankara (2014). Face à ZAKSA Kędzierzyn-Koźle, le Bulgare de 37 ans jouera son 384e match avec le maillot d’Itas Trentino et il pourra encore accroître son total de points (5 642).
Recordwomen italiennes
Il y a quelques mois, le 1er décembre 2021 pour être précis, Il Bisonte Firenze a mis fin à une série de 76 victoires consécutives de A. Carraro Imoco Conegliano qui avait débuté le 12 décembre 2019. Mais entre-temps, A. Carraro Imoco Conegliano s’était déjà octroyé le statut de meilleure équipe au monde et elle avait obtenu sa nomination dans le Livre Guinness des records. Le précédent record de 73 victoires d’affilée était détenu par… VakifBank Istanbul.
Le 18 mai, cela faisait exactement trois ans que l’A. Carraro Imoco Conegliano n’avait plus perdu de match dans la CEV Champions League. Au printemps 2019, l’équipe s’était inclinée en finale contre ses compatriotes d’Igor Gorgonzola Novara et depuis elle est sur une fantastique série de 26 victoires consécutives. Si le tournoi n’avait pas été suspendu en 2020 en raison du coronavirus, alors que l’équipe était en passe de remporter sa toute première CEV Champions League, la série aurait pris des proportions encore plus importantes.
Avec une moyenne de 19,86 points marqués par match, A. Carraro Imoco Conegliano est l’équipe la plus performante du tournoi et en plus de ça, elle n’a concédé qu’un seul set en 22 sets joués. Dès lors, les Italiennes sont favorites pour prolonger leur titre dans la CEV Champions League.
Cinq sur cinq pour VakifBank Istanbul ?
Cette saison, le VakifBank Istanbul a déjà remporté la Supercoupe de Turquie, le championnat national, la Coupe de Turquie et le Championnat du monde des clubs. Et le fait que l’équipe d’Isabelle Haak, meilleure marqueuse du tournoi avec 122 points, se soit débarrassée de son rival local, Fenerbahçe, en finale de la coupe et en demi-finale de la CEV Champions League a ajouté un cachet supplémentaire à ses victoires. Mais dès le début de la saison, le VakifBank Istanbul s’était probablement mis en tête de prendre sa revanche sur A. Carraro Imoco Conegliano qui les avait battus la saison dernière en finale de la CEV Champions League.
En cas de victoire, les femmes de VakifBank Istanbul pourraient offrir un cinquième trophée à leurs supporters, égalant l’exploit de la saison 2012 – 13. Une victoire signifierait également que les Turcs consolideraient leur réputation de meilleure équipe européenne du 21e siècle. Depuis le début du siècle, ils ont remporté quatre fois la CEV Champions League, quatre fois le Championnat du monde des clubs, une CEV Cup, une CEV Challenge Cup, treize titres nationaux, huit coupes nationales et quatre Supercoupes. Avant la finale, l’entraîneur Giovanni Guidetti a pu s’appuyer sur le fait que son équipe a assommé A. Carraro Imoco Conegliano en cinq sets lors du Championnat du monde des clubs FIVB en décembre. Est-ce qu’on aura droit à un remake de cette victoire surprise ?