Quarts de finale EURO 2020: les Diables Rouges doivent éviter le piège italien

Les Diables rouges doivent d'abord éliminer l'Italie et après ils ne seront plus qu'à quatre-vingt-dix minutes d'une finale historique en Championnat d'Europe.
Les Diables Rouges doivent prendre leur revanche sur l’Italie après la défaite à l’EURO 2016, avant de pouvoir rencontrer l’Espagne au prochain tour.

Après plusieurs matchs à couper le souffle dans les huitièmes de finale, qui ont vu trébucher plusieurs favoris, l’EURO ne fait que commencer pour certains pays. Deux choses sont ressorties du tour précédent : les trois ténors du groupe de la mort, la France, l’Allemagne et le Portugal sont tous éliminés et avec l’Ukraine, la Suisse et la République tchèque, pas moins de trois équipes qui ont terminé troisième ont atteint les quarts de finale du tournoi. Un format à 24 équipes, dans lequel les troisièmes sont repêchés, ce n’est pas si mal finalement.

L’Italie a fait la meilleure impression jusqu’à présent, mais la Belgique sera son premier vrai test du tournoi. Dans l’autre moitié du tableau, l’Angleterre a opéré dans l’ombre des favoris est impliquée dans une bataille contre un certain nombre d’équipes du subtop européen qui ont déjà atteint leurs objectifs.

À l’approche de l’EURO, notre consultant foot Vince Montesano avait déjà livré quelques analyses et observations pointues. Et récemment, il avait réussi à dévoiler sept des huit équipes qui allaient atteindre les quarts de finale. Cette fois, il s’intéresse de plus près aux quatre équipes susceptibles de rejoindre le dernier carré du tournoi. Les Diables Rouges, réussiront-ils à renvoyer une Italie quasiment inflexible chez elle ? Et l’Angleterre continuera-t-elle sa marche inexorable vers la finale ? Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur l’EURO 2020 et profitez de tous les autres paris sportifs sur le football !    

Suisse – Espagne (vendredi 2 juillet 18 h)

Cette année, la palme de la plus grande prouesse de l’EURO revient à la Suisse. Les Suisses ont été battus en poule par l’Italie (3 – 0), mais ils ont ébranlé le tournoi par la façon dont ils ont arraché les prolongations contre les champions du monde en titre, la France. Les hommes qui devront encore monter au créneau contre l’Espagne sont le gardien Yann Sommer, Haris Seferović (trois buts), Steven Zuber (quatre passes décisives) et Xherdan Shaqiri, qui n’a pas réussi à s’imposer dans ce tournoi. En théorie, La Nati a déjà accomplie sa mission, puisqu’elle est entrée dans l’histoire mardi en atteignant les quarts de finale d’un Championnat d’Europe pour la première fois de son histoire. Mais le sélectionneur national Vladimir Petković essaiera de trouver la parade pour sortir l’Espagne du tournoi tout comme il l’avait fait contre la France. Petković devra cependant faire une prière, car les Suisses ont à peine réussi à gagner une de leurs 22 confrontations face à l’Espagne. 

Après des débuts hésitants, l’Espagne semble avoir trouvé la bonne formule. La Roja est la première équipe de l’histoire du Championnat d’Europe à marquer plus de quatre buts lors de deux matchs consécutifs (5 – 0 contre la Slovaquie et 5 – 3 contre la Croatie), et elle est également invaincue en douze matchs. Le danger espagnol vient de partout – ce n’est pas un hasard si six joueurs différents ont marqué au moins un but – et entre-temps le mal-aimé Álvaro Morata s’est adjugé le rôle de fer de lance de l’équipe. L’attaquant de la Juventus a reçu des menaces de mort de la part de ses propres supporters après sa piètre performance en phase de groupe, mais depuis il a fait taire toutes les critiques en inscrivant son deuxième but du tournoi contre la Croatie.

Le verdict de Vince : l’Espagne se qualifie !

« Je ne peux que respecter l’exploit que la Suisse a réalisé contre la France. Ce match leur a donné de la confiance, mais il ne faut pas oublier qu’ils ont aussi dépensé beaucoup d’énergie. Peuvent-ils créer à nouveau la surprise ? Non, l’Espagne va tout simplement se qualifier. Après leurs deux matchs médiocres du début, ils ont grandi dans le tournoi. L’équilibre dans l’équipe est bon et ils ont trouvé leur cadence. Je ne vois donc pas pourquoi ils ne continueraient pas sur leur lancée. »

Belgique – Italie (vendredi 2 juillet à 21 h)

Flashback au 13 juin 2016. La Belgique s’incline 2 – 0 contre une Italie impériale lors de son premier match de groupe à l’EURO 2016 et dégringole de son petit nuage. Cinq ans après, Salvatore Sirigu, Giorgio Chiellini, Leonardo Bonucci, Ciro Immobile et Lorenzo Insigne sont les seuls à avoir survécu au remaniement de Roberto Mancini ou à ne pas avoir encore pris leur retraite internationale. Et il ne fait aucun doute que l’Italie, comme il y a une demi-décennie, trouvera à nouveau la clé pour perturber le jeu de la Belgique. En Italie, tout le monde s’attend à ce que Kevin De Bruyne et Eden Hazard se présentent au coup d’envoi à l’Allianz Arena de Munich et cette donne ne devrait pas rassurer un Mancini qui est pourtant un mordu de tactique.

Les Diables Rouges ont de toute façon rendez-vous avec l’histoire. Tout le monde est d’accord sur une chose : sous Roberto Martínez, la Belgique n’a pas fait un, mais deux pas en avant. Depuis la nomination de l’Espagnol à l’été 2016, aucune équipe européenne n’a enregistré plus de victoires (47) et marqué plus de buts (175) que la Belgique, mais après deux quarts de finale (Coupe du monde 2014 et Championnat d’Europe 2016) et une demi-finale (Coupe du monde 2018), la génération dorée se doit d’accrocher enfin un prix.

Martínez compte sur De Bruyne, Hazard et surtout Romelu Lukaku pour étaler les faiblesses de l’Italie. À l’exception d’Alessandro Florenzi, Emerson et Marco Verratti, tous les Italiens jouent en Serie A et ils savent tous de quoi Lukaku est capable. Big Rom, quant à lui, doit impérativement débusquer Cristiano Ronaldo (5 buts) qui compte deux buts de plus que lui. En même temps, Lukaku doit se défaire de ses rivaux Patrik Schick (4 buts), Raheem Sterling (3 buts) et Seferović (3 buts), tous encore actifs dans le tournoi. 

Le verdict de Vince : la Belgique se qualifie !

« Il y a beaucoup de choses qui plaident en faveur de l’Italie. Ils ont pratiqué le meilleur football du tournoi jusqu’à présent, ils n’encaissent presque pas de buts et ils inspirent tellement de respect que la Belgique pourrait s’adapter à leur style de jeu. Ce sera un match serré, mais je pense qu’un éclair de génie de Lukaku suffira à la Belgique pour battre l’Italie. Si De Bruyne et Hazard jouent, la Belgique a plus de joueurs sur le terrain qui peuvent faire la différence que l’Italie. »

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