Le compte à rebours de l’EURO 2020 est lancé : qui va émerger du groupe E ?

La Pologne de Robert Lewandowski est le plus grand challenger de l'Espagne pour la première place dans le groupe E.
Robert Lewandowski a marqué plus de soixante buts pour la Pologne et il cherche à exploser pour la première fois dans un grand tournoi.

Plus que deux jours et l’EURO 2020 ouvrira enfin ses portes. Récemment, Villarreal et Manchester City ont mis la main sur l’Europa League et la Champions League et dans quelques jours une poignée de chanceux auront l’occasion de se distinguer avec leur équipe nationale. Il faut dire que la ferveur est presque palpable dans les onze villes hôtes réparties à travers l’Europe. De Bakou à Glasgow et de Saint-Pétersbourg à Séville, les gens sont impatients de voir la crème de la crème du football européen en action.

La Turquie et l’Italie donneront le coup d’envoi du tournoi le 11 juin au stade olympique de Rome et, exactement un mois plus tard, la finale se déroulera dans le mythique stade de Wembley à Londres. À l’approche de l’EURO, notre consultant maison Vince Montesano examinera de plus près chaque groupe. Aujourd’hui, on se penche sur le groupe E où l’Espagne, la Pologne, la Suède et la Slovaquie se mettront en quête d’un ticket pour le prochain tour. Rendez-vous sur Bingoal pour parier sur l’EURO 2020 et profitez de tous les autres paris sportifs sur le football !

Que pouvons-nous attendre du groupe E ?

Vu le niveau de ses trois adversaires, l’Espagne devrait se démarquer de son groupe. Mais au cours des trois dernières années, il y a eu beaucoup de remue-ménage au sein de la sélection espagnole. Le sélectionneur national Julen Lopetegui a été limogé quelques jours avant le début de la Coupe du monde de 2018 en raison de son flirt avec le Real de Madrid, son remplaçant Fernando Hierro a démissionné un mois plus tard après l’élimination en Coupe du monde contre la Russie et au cours de l’été et l’automne, Luis Enrique et Robert Moreno ont participé à une chaise musicale plus qu’embarrassante.

La Roja cherche une nouvelle identité et Lucho a fait table rase du passé. Il a rajeuni son équipe de telle sorte que la sélection actuelle ne compte plus que cinq joueurs qui ont trente ans ou plus. Autre fait remarquable : dans le noyau initial de 24 joueurs, onze joueurs étaient salariés en Primera División la saison dernière et dix en Premier League. Et sur le contingent sélectionné, seuls deux étaient affiliés à Barcelone et aucun joueur du Real était repris. Ce qui est une première dans l’histoire du football espagnol.

La Pologne et la Suède, prendront-elles leur rôle de challenger au sérieux ? Sans doute que oui. Mais la Suède devra d’abord se remettre de l’énorme gueule de bois qui s’est manifesté après le départ forcé de Zlatan Ibrahimović pour cause de blessure. Emil Forsberg et Dejan Kulusevski sont deux atouts majeurs sur les flancs, mais personne ne semble être taillé pour combler la place vacante à la pointe de l’attaque. Alexander Isak et Jordan Larsson, fils d’Henrik Larsson, sont encore trop inexpérimentés et par conséquent l’entraîneur Janne Andersson sera tenté d’entamer le tournoi avec le vétéran Marcus Berg. De son côté, la Slovaquie compte sur Marek Hamšík pour atteindre le deuxième tour. Dans ce cas de figure, Hamšík franchirait la barre magique des 130 sélections.

En résumé, notre consultant Montesano estime que le groupe E pourrait réserver des surprises. « L’Espagne reste une équipe avec laquelle il faut compter pour la victoire finale, mais elle a n’a pas été très fiable ces derniers mois. C’est loin d’être l’équipe qui peut dominer un tournoi de A à Z. Sur le papier, l’Espagne est favorite pour remporter le groupe, mais je pense que la Pologne et la Suède leur rendront la tâche très difficile. Et qui sait, la Slovaquie pourrait être en mesure de surprendre l’une ou l’autre équipe depuis sa position retranchée. »

Quel est le match à ne pas rater ?

La dernière confrontation entre l’Espagne et la Pologne remonte au 8 juin 2010. Le match s’était soldé par une victoire 6 – 0 de l’Espagne et Robert Lewandowski, Kamil Glik, Jakub Błaszczykowski et Maciej Rybus étaient de la partie. Onze ans plus tard, il y aura un véritable enjeu pour l’Espagne et la Pologne. Ce choc s’annonce même comme un match clé du groupe E.

Pour Enrique, il s’agira de toute façon de son premier grand test depuis son retour sur le siège de sélectionneur national en septembre 2019. L’ancien joueur du Real et du Barça a donné une leçon de football à l’Ukraine (4 – 0) et à l’Allemagne (6 – 0) en Nations League, mais il n’a remporté que cinq de ses douze derniers matchs. Et pourtant, Enrique va continuer sur la même voie. Au cours des éliminatoires de l’EURO, aucune équipe n’a obtenu de meilleures statistiques en matière de possession de balle (70 %), de passes réussies (91 %) et de tirs (227) que l’Espagne. C’est aussi l’objectif que s’est fixé Paulo Sousa depuis qu’il a succédé le 21 janvier à Jerzy Brzęczek, qui avait pourtant qualifié la Pologne pour l’EURO. Le point de départ de Sousa est un football dominant dans lequel ses attaquants doivent être alimentés en permanence et dans lequel les joueurs de soutien peuvent appuyer sur la touche pause ou accélérer le jeu comme ils le souhaitent. En fait, Sousa n’a pas vraiment le choix. Ça serait presque indécent de ne pas jouer l’offensif en disposant d’attaquants comme Robert Lewandowski, Arkadiusz Milik et Krzysztof Piatek.

Quel est le joueur à surveiller ?

Lewandowski a gagné tout ce qu’il y a à gagner avec le Bayern de Munich : la Bundesliga, la DFB-Pokal, la Champions League, la Supercoupe d’Europe, la Coupe du monde des clubs, etc. Et en marquant 41 buts en championnat la saison dernière, il a arraché un record vieux de 49 ans à Gerd Müller. Mais sa réussite au Bayern contraste fortement avec son calvaire avec l’équipe nationale polonaise.

Il a marqué vingt buts de plus que tous les joueurs de l’équipe actuelle réunis et il a placé la barre si haut que son successeur devra atteindre un niveau hors du commun pour l’égaler. Mais le buteur polonais éprouve des difficultés dans les phases finales. Il n’a marqué que deux fois en onze matches dans un championnat d’Europe et dans une Coupe du monde et n’est pas allé plus loin qu’un quart de finale lors de l’EURO 2016. En ce moment, il n’y a pas de meilleur finisseur en Europe que Lewandowski, mais dans la course au titre de meilleur buteur, il sera probablement battu par un Harry Kane et un Romelu Lukaku qui sont mieux entourés dans leurs équipes.

Qui va gagner le groupe ?

Espagne : 1.39

Pologne : 7.40

Suède : 8.20

Slovaquie : 20.00

Qui est candidat pour être meilleur buteur ? (*)

Robert Lewandowski (Pologne) : 21.00

Alvara Morata (Espagne) : 22.00

Ferran Torres (Espagne) : 30.00

Gerard Moreno (Espagne) : 45.00

Dani Olmo (Espagne) : 60.00

Le programme

14 juin à 18 h

Pologne – Slovaquie (Saint-Pétersbourg)

14 juin à 21 h

Espagne – Suède (Séville)

18 juin à 15 h

Suède – Slovaquie (Saint-Pétersbourg)

19 juin à 21 h

Espagne – Pologne (Séville)

23 juin à 18 h

Slovaquie – Espagne (Séville)

23 juin à 18 h

Suède – Pologne (Saint-Pétersbourg)

(*) Les cotes annoncées sont susceptibles d’être modifiées à tout moment.

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